Engagement 03
Pour l’UNICEF France, il convient de définir une politique de santé globale en direction de tous les enfants et des jeunes, leur assurant un accès optimal à la prévention et aux soins, et adaptée aux différentes classes d’âge. Il importe que ces actions soient mises en oeuvre par des professionnels spécialisés dans la santé de l’enfant.
Constat en France :
- La prévention et l’accès aux soins pour les enfants et les jeunes sont insuffisants notamment pour les plus défavorisés.
- La médecine scolaire ne bénéficie pas de ressources à la hauteur des enjeux.
- Les enfants et les jeunes souffrant de troubles psychologiques et psychiatriques ne bénéficient pas d’une attention ni d’une prise en charge appropriée.
- Les addictions se développent parmi les adolescents.
- Chaque année, 40 000 adolescents font une tentative de suicide.
L’UNICEF France demande :
- La préservation de la spécialité des professionnels en matière de santé infanto-juvénile et le relèvement des effectifs de chacune de ces professions à la hauteur des besoins tout en équilibrant leur répartition sur l’ensemble du territoire national, y compris les collectivités d’outre mer.
- L’inscription des actions relatives à la prévention et aux soins de l’enfant dans un continuum de la naissance jusqu’à 18 ans : actions périnatales, protection maternelle et infantile, médecine scolaire, médecine pédiatrique, médecine hospitalière pédiatrique, planning familial.
- La garantie d’un accueil à la petite enfance qui lui assure une qualité de prestations indispensables à son bon développement, à son épanouissement et à sa sécurité.
- Le renforcement de la médecine scolaire, dès l’école primaire, comme dispositif essentiel de prévention et d’écoute des enfants et des jeunes en particulier de ceux confrontés à des situations difficiles. Les visites médicales pour les enfants de 6, 9, 12 et 15 ans doivent être rendues obligatoires conformément à la loi de 2007.
- Un accompagnement et une prise en charge appropriés et équitables des enfants souffrant de troubles psychologiques et psychiques par des unités de soins infanto-juvéniles mieux réparties sur le territoire.
- Une meilleure prise en compte des adolescents en souffrance par la mise en place de lieux d’écoute dédiés et adaptés ; la création dans chaque département d’une maison des adolescents, de services spécialisés dans les addictions, et le déploiement des services d’écoute et d’aide dédiés aux jeunes.
Ce que dit la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) :
Article 24 (Synthèse) « L’enfant a le droit de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux. L’État met un accent particulier sur les soins de santé primaires et les soins préventifs, sur l’information de la population ainsi que sur la diminution de la mortalité infantile. Les États encouragent à cet égard la coopération internationale et s’efforcent d’assurer qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à des services de santé efficaces. »
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