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Après un voyage au Niger, un couple de testateurs conforté dans son choix de faire un legs à l'UNICEF

Michelle et Jocelyn, qui ont inscrit l’UNICEF dans leur testament, ont pris part à une mission au Niger en juillet 2018 pour constater les actions de l’UNICEF. Cette visite a renforcé leur décision et leur a permis d’aborder l’avenir l’esprit serein.

Ensemble, ils ont choisi de léguer à l’UNICEF

Il y a quelques mois, après le décès du père de Michelle, ce couple a envisagé de faire un legs à l’UNICEF. Michelle explique : « Nous avons toujours fait du bénévolat. Nous n’avons pas d’enfants, mais nous voulons transmettre quelque chose. Nous avons choisi l’UNICEF parce que c’est une grande organisation, reconnue, établie et on sait qu’elle s’inscrit dans la durée.

Dans mon métier d’infirmière, j’avais vu la mort de très près, et là j’ai vraiment pris conscience qu’elle pouvait nous rattraper. Nous voulions que celui qui resterait le dernier bénéficie du patrimoine de l’autre, et qu’après ce soit l’UNICEF qui hérite de tout.

Quand l’UNICEF nous a ensuite proposé de partir une semaine au Niger pour découvrir ses actions sur le terrain, nous avons sauté sur l’occasion. »

Sur place, ils réalisent l’ampleur des besoins

Pendant quelques jours, le couple de jeunes retraités est venu observer le travail mené par l’UNICEF dans tous les domaines : nutrition, accès à la santé, à l’éducation, à l’eau potable et à l’hygiène. C’est en pénétrant dans un hôpital où sont pris en charge les enfants souffrant de malnutrition, que les deux Français ont réalisé l’ampleur des besoins. Sur chaque matelas : trois enfants fatigués par la chaleur partagent la même couche. Ceux qui sont trop affaiblis sont alimentés par perfusion. Les mères, inquiètes, dorment sur place, assises près de leurs enfants.

« On dira à tous nos amis ce que fait l’UNICEF »

Face à une telle situation, Jocelyn est resté sans voix : « Je suis très surpris, car je croyais que la malnutrition n’existait plus au Niger. » confie-t-il. Malgré ces difficultés, des lueurs d’espoir apparaissent. « Le personnel médical est vraiment très courageux. Avec très peu de moyens, ils parviennent à faire avancer les choses. En rentrant, on va expliquer à tous nos amis à quoi servent les dons et ce que fait l’UNICEF au Niger. »

« Nous repartons plus riches »

Au terme de leur mission d’observation, le couple est prêt à dresser le bilan : « Le fait d’être sur le terrain nous a permis de voir les résultats », témoigne Michelle. « Au fur et à mesure de la semaine, on a pu voir les progrès accomplis. »

Jocelyn abonde : « Nous avons vraiment été surpris par l’ampleur du travail de l’UNICEF sur le terrain. D’emblée, nous avons été très à l’aise, avec les équipes de l’organisation comme avec les enfants. Les enfants ne trichent pas : on a échangé avec eux une émotion sincère. » Le couple repart vers Paris, convaincu d’avoir fait le bon choix : « On sait que le legs qu’on a fait à l’UNICEF sera d’une grande utilité. Finalement, c’est nous qui partons plus riches de ce que nous avons vu et vécu. Nous emportons tous ces visages dans nos coeurs. »