La guerre au Yémen empêche les enfants, et plus particulièrement les filles, de préparer leur avenir. Sur le terrain, nos équipes apportent tout le soutien possible aux professeurs qui continuent à travailler.
Fatima enseigne les sciences dans une école publique du Yémen. À cause de la guerre, cette mère de six enfants n’a pas reçu le moindre salaire depuis 2016. Son époux, qui était lui aussi fonctionnaire, enchaîne à présent les petits boulots précaires pour subvenir aux besoins de la famille. Fatima, elle, a continué à venir à l’école.
L’éducation coûte que coûte
Elle n’ignore pas que les enfants paient un lourd tribut dans ce conflit. Ce vendredi 24 mai, sept enfants, âgés de 4 à 14 ans, sont morts lors d’une attaque dans le sud du pays. En l’espace de dix jours, 27 enfants ont été tués ou blessés, et il ne s’agit là que de chiffres qui ont pu être vérifiés par l’ONU. Les nombres réels sont probablement plus élevés. Au Yémen, la guerre frappe aussi bien dans la rue que dans les écoles.
En continuant à enseigner, Fatima s’efforce du mieux que possible d’apporter de l’espoir et de donner à chaque enfant la chance de bâtir son avenir. Elle-même souffre de problèmes de santé, liés à une alimentation très pauvre. Mais chaque matin, elle tient à entrer dans sa salle de classe pour transmettre à ses élèves les compétences pour devenir ingénieure ou médecin.
Pour permettre aux enfants de continuer à aller à l’école malgré la guerre, UNICEF a mis en place des incitations financières pour les professeurs. Nous fournissons également du matériel scolaire, qu’il s’agisse de fournitures ou d’ameublements pour les salles de classe. Nous réhabilitons des écoles endommagées et nous implantons des espaces temporaires pour que même dans les zones les plus reculées, les rudiments les plus basiques soient inculqués aux enfants.
Vous pouvez offrir aux enfants du Yémen un meilleur avenir