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Covid-19, un an après : une réelle menace pour les droits de l’enfant

Qualifiée il y a un an de pandémie mondiale, la Covid-19 a bouleversé les populations du monde entier, exacerbé la précarité et renforcé les inégalités de toute part, affectant en premier lieu les enfants et les jeunes, qui sont les victimes invisibles de la pandémie. La crise sanitaire fait peser des menaces considérables sur les enfants et les jeunes, sur leur santé, leur sécurité, leur bien-être, leur avenir et leurs droits.

Les perturbations de notre société liées à la pandémie de Covid-19 ont de lourdes répercussions sur les plus jeunes et les progrès durement acquis ces 30 dernières années pour faire progresser les droits des enfants risquent d’être mis à mal. La crise que nous traversons depuis plus d’un an est non seulement une crise sanitaire mais c’est aussi une crise des droits de l’enfant.

Les dernières données d’UNICEF révèlent, qu’un an après le début de cette crise, le constat est alarmant pour les enfants et les jeunes et rappelle l’urgence d’agir pour leurs droits :

On estime que 13 % des 71 millions d’infections par Covid-19 dans 107 pays concernent des enfants et des adolescents de moins de 20 ans (données par âge datés de mars 2021).

Dans les pays en développement, la pauvreté des enfants devrait augmenter d’environ 15 %, soit 140 millions d’enfants supplémentaires dans ces pays vivent déjà dans des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Plus de 168 millions d’écoliers dans le monde sont victimes de la fermeture de leurs écoles depuis un an. Et au moins un écolier sur trois n’a pas pu accéder à l’enseignement à distance pendant la fermeture de son école.

Environ 10 millions de mariages d’enfants supplémentaires pourraient avoir lieu avant la fin de la décennie, menaçant des années de progrès dans la réduction de cette pratique.

Au moins 1 enfant et un jeune sur 7 a vécu sous le coup de mesures de maintien à domicile pendant la majeure partie de l’année 2020, entrainant des sentiments d’anxiété, de dépression et d’isolement. Alors qu’en parallèle, plus des deux tiers des services de santé mentale destinés aux enfants et aux adolescents avaient été perturbés (chiffres novembre 2020).

En novembre 2020, 6 à 7 millions d’enfants de moins de 5 ans supplémentaires pourraient avoir souffert de dénutrition ou de malnutrition aiguë en 2020, représentant près de 54 millions d’enfants malnutris. Une augmentation de 14 %, qui pourrait se traduire par plus de 10 000 décès d’enfants supplémentaires par mois – principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Avec une baisse de 40 % des services de nutrition pour les enfants et les femmes, de nombreux autres problèmes de nutrition peuvent s’aggraver.

La pandémie a également une conséquence sur la vaccinationplus de 94 millions de personnes risquaient de ne pas être vaccinées en raison de l’interruption des campagnes de vaccination contre la rougeole dans 26 pays (données de novembre 2020).

Environ 3 milliards de personnes dans le monde ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon à la maison. Dans les pays les moins avancés, cette réalité concerne  trois quarts des personnes, plus des deux tiers des écoles et un quart des établissements de soins de santé, qui ne disposent pas des services d’hygiène de base nécessaires réduisant la transmission de Covid-19. En moyenne, 700 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour de maladies causées par le manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

Dans 59 pays où les données sont disponibles (novembre 2020), les réfugiés et les demandeurs d’asile ne peuvent pas accéder au soutien à la protection sociale en raison de la Covid-19, de la fermeture des frontières et de la montée de la xénophobie et de l’exclusion.
 

Ces chiffres traduisent une réalité inquiétante pour les enfants et les jeunes à l’échelle mondiale pour laquelle il est urgent d’agir. Pour cela, UNICEF, mobilisé depuis le début de la crise, redouble d’efforts pour permettre aux enfants d’avoir accès à un avenir à l’heure du Covid-19. Comme le souligne Henrietta Fore, directrice générale d’UNICEF : 

“Les enfants doivent être au cœur des efforts de redressement. Cela signifie qu’il faut donner la priorité aux écoles dans les plans de réouverture. Cela signifie qu’il faut fournir une protection sociale, y compris des transferts d’argent aux familles.

Et cela signifie qu’il faut fournir aux enfants les plus vulnérables des services essentiels. C’est seulement ainsi que nous pourrons éviter que cette génération ne devienne une génération perdue.”

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