Il n’est de défis que l’UNICEF n’accepte de relever. Fidèle à sa vocation depuis près de 77 ans, sur les terrains les plus difficiles et les plus dangereux, les équipes de l’UNICEF sont là, aux côtés des millions d’enfants qui souffrent et qui ont besoin de soutien.
« Partout dans le monde, ils sont confrontés à un ensemble de crises meurtrières, allant des conflits et des déplacements aux épidémies de maladies et à la montée en flèche des taux de malnutrition. Parallèlement, le changement climatique aggrave ces crises et en déclenche de nouvelles. Il est essentiel que nous disposions du soutien adéquat pour venir en aide aux enfants grâce à une action humanitaire décisive et rapide », poursuit Catherine Russel.
Loin d’être résolues, les crises se poursuivent en 2023
Au-delà des besoins que l’UNICEF avait identifiés en 2022, de graves crises se sont produites qui ont demandé un intense renforcement de nos moyens.
Nous avons répondu à l’urgence, notamment en Ukraine, au Pakistan et dans la Corne de l’Afrique. Loin d’être résolues, elles se poursuivent en 2023, et s’accentuent sur certains territoires.
Au-delà des conflits ou des effets persistants de la pandémie de Covid-19, il est un sujet qui domine tous les autres, le bouleversement climatique.
Il impacte la vie de tous, et bien sûr des plus fragiles. Menace de famine, sécheresses incessantes, retours de certaines épidémies comme le choléra. Les conséquences de ce réchauffement de notre planète sont partout. Les dix dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées et le nombre de catastrophes liées au climat a triplé au cours des trente dernières années. Aujourd’hui, plus de 400 millions d’enfants vivent dans des zones où la menace d’une montée des eaux est élevée, voire extrêmement élevée.
C’est sans doute le plus grand défi auquel est confronté notre planète et ses habitants et contre lequel l’UNICEF déploie toutes ces capacités et compétences pour tenter d’y apporter une réponse concrète et de véritables solutions.
« C’est pourquoi nous donnons la priorité au renforcement des mesures d’adaptation et de résilience au climat dans le cadre de notre intervention humanitaire. Cela nous permettra d’atteindre les enfants qui vivent les crises d’aujourd’hui, tout en les aidant, eux et leurs communautés, à se préparer à celles de demain », souligne Catherine Russel.
11 crises humanitaires dont 5 majeures
Sur les plans programmatique et géographique, l’UNICEF a identifié 11 crises dont 5 majeures :
L’Afghanistan dont la population s’enfonce dans la pauvreté et la privation des droits, notamment les filles | L’Ukraine et ses milliers de victimes du conflit avec la Russie | Le conflit en Syrie et les conséquences induites pour des milliers de réfugiés | La République démocratique du Congo affectée par une guerre et des violences sans fin | L’Éthiopie qui s’achemine de plus en plus vers la famine |
Ces grandes urgences ne doivent pas masquer les situations dramatiques de certains territoires ; ceux que l’on appelle parfois les « crises silencieuses » que l’UNICEF n’oublie pas, même si elles ne font pas la une des médias.
Evoquons Madagascar, le Bangladesh, le Myanmar, le Soudan, les déplacements de populations en Amérique centrale, le choléra en Haïti, autant de crises humanitaires qui affectent des millions d’enfants et de familles. Pour lesquels les équipes de l’UNICEF s’engagent, agissent, et sont présentes au quotidien afin de protéger les droits de chaque enfant.
L’Action Humanitaire pour les Enfants en 2023
Ainsi, dans le cadre de son rapport « Action Humanitaire pour les Enfants » (HAC), qui établit l’appel de l’agence onusienne pour 2023, l’UNICEF prévoit de venir en aide à :
- 8,2 millions d’enfants via un traitement contre la malnutrition aiguë sévère
- 28 millions d’enfants via des campagnes de vaccination contre la rougeole
- 63.7 millions de personnes grâce à la fourniture d’un accès à l’eau potable pour la consommation et les besoins domestiques
- 23.5 millions d’enfants, d’adolescents et de soignants via la fourniture de soins en santé mentale et un soutien psychosocial
- 16.2 millions d’enfants et de femmes grâce à des dispositifs d’atténuation des risques, de prévention et/ou de réponse aux violences basées sur le genre
- 32 millions de personnes grâce aux réseaux sécurisés et accessibles permettant de signaler les cas d’exploitation et d’abus sexuels de la part du personnel fournissant une assistance aux populations affectées
- 25,7 millions d’enfants grâce à une offre d’éducation formelle ou non formelle, y compris une éducation préscolaire
Ensemble, poursuivons ce combat !