Suite au passage du cyclone Batsirai, plus de 70 000 personnes ont été déplacées et des centaines d’écoles, de centres de santé et de routes ont été endommagés ou détruits. Nos équipes œuvrent de toute urgence pour aider les familles les plus touchées.
Dans la nuit du samedi 5 février, le cyclone Batsirai s’est abattu sur le sud-est et le centre de Madagascar provoquant ainsi de nombreux dégâts. Des milliers de personnes ont été déplacées et sont actuellement hébergées dans 180 sites sûrs répartis dans les régions touchées.
Selon nos estimations près de 75 000 personnes ont besoin d’une aide humanitaire en urgence. Les besoins les plus immédiats concernent principalement l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires ainsi que l’accès aux services de santé (soins de santé et médicaments).
L’action de l’UNICEF à Madagascar
En prévision du passage du cyclone, nous avions déjà commencé à distribuer du matériel humanitaire d’urgence, tels que des tentes, du matériel pour l’eau et l’assainissement, des kits d’hygiène et des fournitures scolaires. Nos équipes travaillent sans relâche pour soutenir la population.
- En termes d’eau, d’assainissement et d’hygiène, nous prévoyons l’installation de réservoirs d’eau, la réparation du réseau hydraulique endommagé, le traitement et la purification de l’eau ainsi que la construction de latrines d’urgence;
- En termes de santé, nous allons fournir des médicaments, des équipements médicaux et autres articles nécessaires;
- En termes d’éducation, des kits vont être mis à disposition notamment des kits récréatifs et des kits de développement de la petite enfance pour les enfants en bas âge ainsi que des fournitures scolaires;
- En termes de protection sociale, des transferts monétaires d’urgence vont pouvoir soutenir le rétablissement de 10 000 familles touchées.
Même si le cyclone n’a pas touché la capitale, Madagascar est confrontée aux conséquences de la tempête tropicale Ana, survenue quelques semaines plus tôt. De plus, depuis plusieurs mois, le pays fait face à la sécheresse et la malnutrition qui frappent le sud de l’ile.
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