Déclaration d’Adele Khodr, directrice régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, sur l’escalade de la violence à El Fasher, au Nord-Darfour
Amman, le 31 mai 2024 – « La dégradation de la situation sécuritaire et l’intensification du conflit à El Fasher, au Darfour, et dans les environs, ont provoqué un déplacement massif de la population civile de la région. La pénurie d’eau potable et l’accès limité aux soins de santé représentent une menace particulièrement grave pour les personnes déplacées, les malades, les blessés et les enfants.
Les services de base, tels que l’eau et les soins de santé, risquent d’être perturbés. Le conflit autour du réservoir d’eau de Golo, qui constitue l’une des principales sources d’eau pour environ 270 000 personnes dans la ville et les communautés voisines, risque d’être endommagé ou détruit. Cela priverait les familles et les enfants d’une eau salubre et adéquate, augmentant ainsi le risque de maladies d’origine hydrique dans une région déjà ravagée par la guerre. Les enfants souffrant de malnutrition aiguë et d’un système immunitaire affaibli seraient particulièrement en danger.
L’eau essentielle à la survie
L’UNICEF appelle toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit humanitaire international et à mettre fin à toutes les attaques contre ou à proximité des infrastructures civiles essentielles, y compris les systèmes et installations d’approvisionnement en eau, les hôpitaux, les centres de santé et les écoles. Pour assurer la continuité des services d’approvisionnement en eau, le personnel des services publics doit également avoir un accès illimité et sûr aux sources d’eau, y compris au réservoir d’eau de Golo.
L’eau est essentielle à la survie et ne doit pas être sacrifiée. »
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