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Deuxième jour de la rencontre nationale des villes amies de l'enfant à Lille ©UNICEF France/Léa Schneider
©UNICEF/Léa Schneider

Elections législatives: « Nous exprimons nos inquiétudes et réaffirmons notre engagement pour les droits de chaque enfant »

À l’heure où les droits humains, et notamment les droits de l’enfant sont de plus en plus mis en cause en France et dans le monde, à travers les paroles ou les actes, il est plus que jamais crucial pour l’ensemble des acteurs de rappeler que les droits de l’enfant ne sont pas négociables.

Il est du rôle de chacun d’entre nous de s’engager et contribuer à ce que les décisions publiques traduisent et priorisent l’intérêt de l’enfant, le protègent et lui garantissent un avenir meilleur, quelles que soient ses origines, ses conditions de vie et sa situation familiale. Concrètement, il est urgent de rendre absolument prioritaires les politiques de prévention et de résorption de la pauvreté des enfants, des violences physiques et psychologiques qui leur sont faites, de la lutte contre les discriminations dans l’accès à l’éducation et à la santé

C’est ce que l’UNICEF France et son réseau de Villes amies des enfants ont rappelé lors de la grande rencontre nationale qui s’est tenue à Lille les 18 et 19 juin derniers, placée sous le thème de la lutte contre la pauvreté infantile.

Durant ces deux jours, se sont tenues des sessions de travail, de discussions, des partages d’expérimentations, confirmant que la lutte contre la précarisation des enfants est un combat majeur à mener alors qu’un enfant sur 5 en France est pauvre, avec de fortes disparités selon les territoires (notamment dans les territoires ultra-marins où ces chiffres grimpent à 6 sur 10 en Guyane et 8 sur 10 à Mayotte).

Pour ce faire, la coopération entre les Villes et l’Etat, soutenus par le secteur associatif, est indispensable. Ensemble, nous nous engageons notamment à mettre en œuvre le Pacte des Solidarités 1 à l’échelon territorial afin de faire enfin de cette lutte contre la pauvreté des enfants une priorité nationale sur l’ensemble du territoire. Nos échanges mettent en lumière de nombreuses bonnes pratiques à promouvoir pour rendre plus efficace encore les politiques de lutte contre la pauvreté. En effet, force est de constater que la France peine encore à briser le cycle de reproduction de la pauvreté.

Avec les 300 participants réunis à Lille, parmi lesquels de nombreux élus et agents de collectivités locales, nous avons réaffirmé l’importance de l’échelon local et le rôle socle capital que jouent chaque jour les villes, agglomérations ou inter-communautés dans l’effectivité du respect de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et du vivre ensemble.

En cette période d’incertitudes nationales, l’UNICEF France et 42 villes expriment leurs inquiétudes face au risque d’une régression des droits des enfants, notamment pour les plus vulnérables d’entre eux. Au cœur des engagements des Villes amies des enfants, figurent particulièrement la lutte contre l’exclusion et toute forme de discrimination dans l’accès à l’éducation, au logement, à la santé, aux loisirs, et à un environnement sain.

Ensemble, nous rappelons l’impérieuse exigence de faire de l’enfance une priorité sur nos territoires et de toujours placer au coeur des décisions l’intérêt supérieur de l’enfant, quelles que soient ses origines, ses conditions de vie et sa situation familiale. Nous ne voulons pas avoir à gérer une régression des droits des enfants dans les mois et années à venir.

Nous voulons continuer à avancer vers la réalisation du plein potentiel de chaque enfant grâce à des conditions de vie dignes et respectueuses de ses droits. Ce n’est qu’avec la mobilisation de tous les acteurs, y compris les enfants et les jeunes eux-mêmes, dans le respect des valeurs d’humanité, d’équité et de tolérance, que nous pourrons le garantir à chaque enfant, à tous les enfants.

La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE)2 ratifiée par la France il y a 35 ans nous y oblige.

Adeline Hazan, Présidente de l’UNICEF France,

ainsi que l’ensemble de son Conseil d’Administration

et les élus (maire ou adjoint) des villes de :

Annecy, Argentan, Arques, Avignon, Boissy Saint-Léger, Bordeaux, Brive-la-Gaillarde, Canet-en-Roussillon, Carrières-sous-Poissy, Châtillon, Cherbourg-en-Cotentin, Deauville, Dijon, Fontenay-sous-Bois, Grenoble, Lanester, Laon, Les Ulis, Lille, Limoges, Linselles, Loudéac Communauté, Lyon, Marseille, Maxéville, Meylan, Montataire, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Ollainville, Paris, Quimper, Reims, Saint-Brieuc, Saint-Denis, Saint-Maximin, Saint-Paul, Saint-Sébastien-sur-Loire, Strasbourg, Voujeaucourt


  1. Pacte des Solidarités : https://www.unicef.fr/article/lettre-ouverte-a-monsieur-le-president-de-la-republique-faisons-de-la-lutte-contre-la-pauvrete-des-enfants-une-priorite/ ↩︎
  2. Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), dont nous célébrons les 35 ans cette année et qui contraint à sa stricte application ses 197 pays signataires. ↩︎