L’Afghanistan était déjà l’un des endroits les plus dangereux au monde pour un enfant. Aujourd’hui, face à l’insécurité grandissante, la montée en flèche des prix des denrées alimentaires, la sécheresse et la propagation de la COVID-19, les enfants afghans sont plus que jamais vulnérables.
Dans la ville d’Herat, à l’ouest de l’Afghanistan, près de la frontière avec l’Iran et le Turkménistan, certains enfants ont pu reprendre l’école. C’est le cas à Sultan Ghaiathuldin Ghori, une école pour garçons qui accueillent environ 6 500 élèves.
Depuis le 24 août 2021, les écoles peuvent rouvrir les classes du primaire allant jusqu’à la sixième dans les régions considérées à climat froid. Les écoles des classes supérieures restent quant à elles, fermées.
Même avant la dernière crise humanitaire, plus de 4,2 millions d’enfants n’étaient pas scolarisés, dont 60% de filles. Les filles ne peuvent pas, et ne doivent pas, être laissées pour compte.
Les enfants afghans ont besoin de votre aide
Trop d’enfants ont longtemps souffert des crises humanitaires, sécuritaires, sociales et économiques qui frappent le pays depuis des décennies. Nombreux ont été témoins de scènes qu’aucun enfant ne devrait jamais voir et aujourd’hui encore, ils se battent pour lutter contre leurs angoisses et leurs peurs.
Sur place, nos équipes ont intensifié leurs interventions pour apporter toute l’aide nécessaire. Au cours des deux dernières semaines, nous avons fourni de l’eau potable à 170 000 personnes touchées par la sécheresse et déployé des équipes sanitaires mobiles dans 14 provinces pour continuer à fournir des services de santé de base aux enfants et aux femmes.
Nous ne pouvons pas abandonner ces enfants à leur sort