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© UNICEF/UN0652607/Wenga
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En RDC, renouer avec l'enfance grâce à la Capoeira

Les enfants, mis en situation de guerres et de conflits, ne sont pas seulement victimes de séquelles physiques. Exposés à la violence, à l’exploitation, à l’errance, la mort et la perte de leurs proches, ils développent stress et traumatismes et n’ont pas la capacité d’y faire face seuls.

S’ensuivent alors des comportements violents ou de replis sur soi, des cauchemars, des difficultés à apprendre et à se concentrer, qui impactent durablement leur santé mentale.

Retrouver une partie de leur enfance perdue

C’est le cas notamment en République Démocratique du Congo, l’un des pays au monde considéré comme le plus dangereux pour les enfants.

Recrutés dans des groupes armés, mutilés, régulièrement victimes de violences physiques et sexuelles, obligés à fuir, ils sont aujourd’hui 2,8 millions à avoir besoin de protection. Leur retour à une vie civile, est, le plus souvent, difficile, long et problématique. C’est pour les aider à faciliter ce retour que les équipes de l’UNICEF en RDC ont mis en place dans l’est du pays, le projet « Capoeira pour la paix ».

En RDC, la Capoeira pour la paix

A Goma, au Nord-Kivu, les enfants sont ainsi pris en charge non seulement par des spécialistes de l’enfance mais aussi de la Capoeira. Avec la scolarisation, la formation professionnelle, les activités éducatives, la Capoeira est devenue un des outils majeurs de l’équipe pour leur accompagnement psychologique.

“J’ai rencontré des enfants qui avaient survécu au recrutement par des groupes armées ou au traumatisme des violences sexuelles – des atrocités que personne ne devrait subir, et encore moins des enfants.”
confie Sheema San Gupta, responsable de la protection de l’enfance à l’UNICEF en mission en RDC

La Capoeira n’est pas seulement une activité ou un entrainement physique. C’est un art martial. Les capoeiristes utilisent des techniques de frappe, d’esquive et de déplacement tout en évoluant au rythme de percussion afro-brésiliennes. Son apprentissage nécessite beaucoup de concentration. Elle permet aux enfants de renouer avec le contrôle mental qui, souvent, leur fait cruellement défaut en raison des nombreuses épreuves subies.  

J’étais très orgueilleuse et bagarreuse. J’ai appris à avoir un esprit d’écoute, de tolérance et d’amour » témoigne Charline, 17 ans, qui a grandi dans les rues de Goma (province du Nord-Kivu)
Charline, 16 ans, a grandi dans les rues de Goma, en RDC et aujourd'hui elle découvre la capoeira grâce au soutien de l'UNICEF. © UNICEF/UN0652629/Wenga
© UNICEF/UN0652629/Wenga

Elle véhicule différentes valeurs et enseignements. Elle leur donne également l’occasion d’exprimer leurs colères et leurs frustrations, de rétablir et de respecter les liens avec les autres.

“Cette activité est très utile pour notre santé et dans notre vie quotidienne. J’étais pensif et stressé mais aujourd’hui je suis joyeux et ambitieux ”
livre Gloire, 11 ans, qui a perdu son père.

950 enfants à Goma, dont 315 filles, ont déjà bénéficié du programme « Capoeira pour la paix ».