Hiver à Gaza : «Nous sommes frigorifiés»
Dans la bande de Gaza, l’implacable froideur de l’hiver s’est abattue. Les températures glaciales et la pluie aussi. Au milieu des bombardements et des décombres, la population doit désormais faire face à un nouveau défi : se protéger du froid.
Depuis l’escalade des hostilités le 7 octobre, plus de 1,8 million de personnes ont fui leurs maisons, avec pour seuls vêtements ceux qu’ils portaient sur le dos.
Dans des abris de fortune, les familles déplacées manquent de tout. Elles se battent pour trouver des couvertures et rester au chaud. Faute de matelas et d’oreillers, beaucoup dorment à même le sol dans des tentes. Il n’y a pas de tapis pour isoler le sol du froid ni de quoi se couvrir.
“Quand il pleut, nous sommes mouillés et frigorifiés. Quand on entend le grondement du tonnerre, on est terrifiés parce que ça fait le même bruit qu’un bombardement”
“C’est une situation intenable. Nos enfants dorment mouillés dans la boue. Ils sont malades, ont la diarrhée et des gastro-entérites. Nous avons besoin de vêtements et de couvertures”
Acheminer des vêtements chauds, coûte que coûte
Dans la bande de Gaza, les équipes de l’UNICEF travaillent avec des partenaires locaux pour venir en aide aux familles et aux enfants. Nous avons livré des milliers de couvertures aux hôpitaux au sud de l’enclave. Nous avons aussi distribué des vêtements d’hiver, des combinaisons pour bébés et des couvertures ainsi que des tentes et des bâches pour les “Espaces amis des enfants” et dans les abris de fortune.
Pour continuer à aider les enfants et les familles pendant l’hiver, nous devons être autorisés à fournir une aide vitale à grande échelle, en particulier là où l’accès est le plus difficile.
Nous ne pouvons plus attendre. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu durable. L’aide humanitaire doit être acheminée en toute sécurité.
Les meurtres et les mutilations d’enfants doivent cesser. Les deux enfants israéliens retenus en otage doivent être libérés. Cela ne peut plus durer.
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