L'univers UNICEF France

Il s'agit d'une plateforme en ligne innovante qui facilite l’accès aux données existantes sur la situation des droits de l’enfant, notamment en France.

Découvrir
Ville amie logo

297 villes et intercommunalités ont intégré le réseau Ville amie des enfants pour le mandat 2020/2026. Rejoignez le grand réseau Ville amie des enfants.

Découvrir
My Unicef logo

Trouvez des informations,
des activités ludiques et éducatives, des ressources pédagogiques ou comment créer un projet solidaire.

Découvrir

Le programme École amie
des droits de l’enfant vise à faire de l’école un lieu plus juste, plus inclusif et plus participatif.

Découvrir
©UNICEF/UN0439618/Dejongh

Notre boutique en ligne solidaire fait peau neuve

En savoir plus
Léogâne, 19 juin 2024 - Carlencia, 15 ans, se tient dans l'une des cours les plus isolées d'un site de personnes déplacées à Léogâne. ©UNICEF/UNI601248/Le Lijour
Léogâne, 19 juin 2024 - Carlencia, 15 ans, se tient dans l'une des cours les plus isolées d'un site de personnes déplacées à Léogâne. ©UNICEF/UNI601248/Le Lijour

Haïti : Un enfant est déplacé chaque minute en raison des violences armées

Port-au-Prince / New York, le 2 juillet 2024 – Alors que les violences perpétrées par les groupes armés se poursuivent à Haïti, le nombre de déplacements d’enfants à l’intérieur du pays a augmenté de 60 % depuis le mois de mars, soit un rythme équivalent à un enfant déplacé chaque minute.

Selon les dernières estimations, près de 600 000 personnes, dont la moitié sont des enfants, sont désormais déplacées à l’intérieur du pays et ont besoin d’une aide humanitaire urgente.

« Les enfants à Haïti continuent de faire face à une multitude de dangers, notamment à des violences terribles et à des niveaux critiques de déplacement », déplore Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF. « Les enfants sont les premières victimes de cette crise humanitaire qui se déroule sous nos yeux. Les enfants déplacés ont désespérément besoin d’un environnement sûr et protecteur, ainsi que d’un soutien et d’un financement accrus de la communauté internationale. »

Les enfants et les adolescents déplacés à Haïti sont davantage exposés à la violence, notamment aux agressions, à l’exploitation et aux abus sexuels, et sont plus susceptibles d’être séparés de leur famille. Leur accès aux services tels que les espaces sûrs, les soins de santé, l’eau salubre et l’assainissement est par ailleurs fréquemment interrompu.

Les risques de contracter des maladies, notamment le choléra, explosent en raison des conditions d’hygiène déplorables dans les camps et les installations de fortune. Les fermetures d’écoles et les contraintes financières induites par les violences en cours ont également forcé de nombreux enfants à abandonner leur scolarité.

Parallèlement, l’agitation politique qui règne dans le pays depuis plusieurs années, et se conjugue à des conditions économiques catastrophiques, contribue à la prolifération des groupes armés. En l’absence d’autres moyens de survie ou de protection, de plus en plus d’enfants se retrouvent contraints de rejoindre ces groupes, ce qui constitue une violation claire de leurs droits et du droit international.

Alors que 90 % de la population d’Haïti vit en situation de pauvreté et que trois millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire, cette nouvelle vague de personnes déplacées à l’intérieur du pays se retrouve de surcroît confrontée à une saison de cyclones qualifiée d’« hyperactive » par le Centre national des opérations d’urgence. Le mois dernier, une tornade a détruit les logements de 650 enfants à Bassin Bleu, dans le département du Nord-Ouest.

Enfin, le système de soins de santé, lequel parvenait à peine à répondre à la demande avant la dernière escalade de la violence, s’apprête à faire face à une saison des pluies susceptible d’aggraver encore davantage les flambées de maladies transmises par l’eau dans un contexte où plus de 84 000 cas présumés de choléra ont déjà été signalés.

« Les besoins ne cessent de croître à Haïti, de même que les dangers pesant sur les enfants. Tout le monde a un rôle à jouer pour mettre un terme à cette situation et permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école, d’être en sécurité et d’avoir accès aux services de base. Les enfants ne doivent pas payer de leur vie et de leur avenir une crise générée par les adultes », conclut la directrice générale de l’UNICEF.

26 mai 2024 - Tamara, 4 ans, et Milen, 6 ans, se tiennent sur le balcon du site de déplacement où ils résident désormais avec leur famille.© UNICEF/UNI582658/Le Lijour

Mobilisez-vous à nos côtés

Votre soutien est essentiel pour poursuivre nos actions. Merci, pour chaque enfant.
FAIRE UN DON