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Journée mondiale contre le travail des enfants : non c’est non !

Pauvreté, déscolarisation, exploitation… Comme Archie, Valentinne et Taisha, 160 millions d’enfants dans le monde travaillent aujourd’hui. À un âge où ils devraient être à l’école et avoir du temps pour jouer, ils sont contraints de travailler.

Archie, 11 ans, travaille en moyenne plus de dix heures par jour.  Chaque jour, il se réveille à 5 heures, s’habille, prend son petit-déjeuner avant de se rendre au travail à pied. Arrivé sur place, il doit creuser dans une fosse profonde. Certains de ses jeunes amis qui travaillent avec lui transportent des sacs de sable et de gravier très lourds, et ce, tout au long de la journée.

Dès l’aube, Valentinne, 9 ans, vend des mouchoirs dans les rues. La Covid-19 a bouleversé sa vie l’année dernière et elle a dû abandonner l’école. Sa mère Nancy est cireuse de chaussures. Depuis la pandémie, le métier de Nancy ne permet plus de subvenir aux besoins de la famille. Cette situation précaire et la fermeture de son école, ont contraint Valentinne à travailler :

“Je me lève à 4h du matin et à 5h je suis dans la rue avec ma mère, je vends des mouchoirs à côté d’elle jusqu’à midi ”

Taisha, 16 ans, prépare le petit-déjeuner, nettoie la maison et s’occupe de ses grands-parents. Depuis que son école a fermé en raison du coronavirus, ses tâches ménagères se sont accrues et occupent désormais la majeure partie de sa journée. Elle tente tant bien que mal de suivre les programmes éducatifs diffusés à la télévision mais elle manque cruellement de temps et surtout de soutien de sa famille qui vit dans des conditions très précaires.

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Le travail des enfants en forte augmentation dans le monde 

La pandémie de Covid-19 et l’insécurité économique continuent de plonger de nombreuses familles dans la précarité ou la pauvreté la plus extrême, et cela a un impact dévastateur sur les enfants. Pour subvenir aux besoins de leurs proches, ils sont de plus en plus nombreux à quitter l’école pour prendre le chemin des usines, des fermes et des mines. Un travail pénible, souvent dangereux, qui met en danger leur santé physique et mentale.

Après avoir diminué ces 20 dernières années, le nombre d’enfants qui travaillent est de nouveau en forte augmentation. On estime que 160 millions d’enfants – 63 millions de filles et 97 millions de garçons – travaillent, soit près d’un enfant sur dix dans le monde. D’ici la fin de l’année 2022, 9 millions d’enfants supplémentaires pourraient être poussés à travailler en raison de la pandémie.

L’UNICEF se bat au quotidien pour venir en aide à ces nouvelles générations et briser le cycle de pauvreté. Nousmenons des actions de plaidoyer et de sensibilisation auprès des gouvernements pour promouvoir des normes sociales qui protègent les enfants du travail. En parallèle, nous nous battons pour une éducation de qualité, gratuite et obligatoire pour TOUS les enfants car l’éducation reste la meilleure arme pour lutter contre le travail infantile. Autant de fondamentaux indispensables si nous voulons protéger les enfants du travail forcé et éradiquer cette grave violation de leurs droits.

Aidez-nous à tout mettre en oeuvre pour lutter contre le travail des enfants

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“My name is Imad, I’m 13 years old. I left school three years ago and two years ago I started to work at a car mechanic’s shop. We are a family of seven, I am the eldest son. We live a simple life. No one in the family but me is working. They can’t find jobs and I am the eldest. If I wouldn’t work no one would have anything to eat. I am the only breadwinner. The whole family is dependant on me, I have to provide the only income we have in the family. I don’t have any dreams. I am too busy at work to dream or to go play. I barely make SYP 5.000 a week (US$ 7).” 7 February 2020 in the Syrian Arab Republic. As of 8 February 2020, economic duress is compounding the impact of conflict in Syria. Beyond surviving the constant threat of physical harm, the challenge for nearly 9 million children in Syria lies in rebuilding their lives and livelihoods after nearly a decade of conflict. Children and families in Syria today are facing unprecedented economic hardships compounding the impact of years of conflict. The coping mechanism of families in face of financial duress disproportionally affect children and mothers. More than 80% of communities are reporting child labour as a barrier preventing school attendance. Today, even the highest salary in civil service is only slightly over 60% of the minimum food expenditure basket for a family of five to cover basic commodities including bread, eggs and dairy products. This has also impacted the ability of families to provide for their youngest children with chronic malnutrition (stunting) affecting almost one in four children in the worst affected areas in Idlib.