Du 1er au 7 août, c’est la semaine mondiale de l’allaitement maternel. Organisé par l’UNICEF et ses partenaires dans 120 pays depuis 1992, l’événement a pour but de promouvoir et d’encourager l’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois du nourrisson. Un seul but : la survie de l’enfant.
Une mauvaise alimentation durant les premières années d’un enfant peut avoir des conséquences irréversibles sur sa santé. Pour des millions d’enfants, cela implique un retard de croissance qui les affectera pour le reste de leur vie. La première réponse à apporter : l’allaitement maternel exclusif.
Le lait maternel comble les besoins nutritionnels du nourrisson pendant ses six premiers mois. Il n’a généralement besoin d’aucun autre aliment ou boisson pendant cette période. L’eau n’est même pas nécessaire. Voilà le message essentiel que délivrent, chaque année depuis 1992, l’UNICEF et ses partenaires lors de la semaine mondiale de l’allaitement maternel.
La meilleure solution pour la survie du nourrisson
Malgré son efficacité et son caractère très économique, l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois du bébé est une pratique insuffisamment pratiquée dans certaines régions du globe. On estime qu’un tiers des décès des enfants de moins de 5 ans dans le monde est dû à la sous-nutrition. Celle-ci expose en effet l’enfant à un risque beaucoup plus élevé de succomber ou d’être gravement touché par les maladies infantiles.
Durant les six premiers mois, le nourrisson non allaité présente un risque de décès 14 fois plus élevé (toutes causes confondues) que le nourrisson exclusivement nourri au sein. L’allaitement maternel constitue en effet le premier « vaccin » du bébé. Il contribue à le protéger contre la diarrhée, les infections de l’oreille et des bronches et d’autres problèmes de santé.
Des efforts porteurs de résultats
Depuis plusieurs années, l’UNICEF sensibilise les jeunes mamans aux réels bienfaits de l’allaitement maternel exclusif sur le développement de leur enfant. Et cela se voit : les taux d’allaitement maternel exclusif dans le monde sont passés de 36 % en 2011 à 43 % en 2014.
Le Niger, par exemple, a vu son taux d’allaitement maternel exclusif exploser, passant de 4% en 2011 à près de 23 % en 2014, tout comme la Sierra Leone, passée de 11% à 32% sur la même période.
En encourageant cette pratique, on pourrait sauver la vie d’un million d’enfants de moins de 5 ans par an dans les pays en développement. Vous pouvez nous aider, en soutenant nos actions afin que davantage de femmes soient sensibilisées à ces pratiques pour lutter contre la mortalité infantile.