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La mort, la destruction, le déplacement... et désormais la pauvreté, assaillent les enfants d'Ukraine

Résumé des propos de James Elder, porte-parole de l’UNICEF – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse s’étant tenue aujourd’hui au Palais des Nations à Genève.

Lviv/Genève/Paris, le 21 février 2023« L’année dernière a été marquée par la violence, la peur et les pertes pour les enfants d’Ukraine. Pas un seul aspect de la vie des enfants n’a été épargné par le conflit ; des enfants ont été tués, blessés, chassés de chez eux et privés d’une éducation essentielle.

Deux fois plus d’enfants en situation de pauvreté

Au milieu des morts et des déplacements, du stress et de la fatigue, les familles ukrainiennes sont désormais confrontées à une crise économique aggravée. La perte de revenus et les crises énergétique et socio-économique déclenchées par le conflit ont un effet dévastateur sur les familles. Selon les analyses de l’UNICEF, le pourcentage d’enfants vivant dans la pauvreté a presque doublé pour atteindre plus de 80 %. Et ce, en l’espace d’à peine un an.

Des milliers d’enfants fuyant le conflit à travers le pays sont privés de vaccins vitaux pour les protéger des maladies. Cela est dû, en grande partie, aux plus de 800 établissements de santé qui auraient été détruits ou endommagés par les bombardements et les frappes aériennes. En réponse, l’UNICEF a dispensé des services de santé à 5 millions d’enfants et de femmes.

Afin d’atténuer un autre facteur de stress pour les familles ukrainiennes – l’augmentation de la pauvreté – l’UNICEF a également fourni une aide financière polyvalente à près d’un quart de million de ménages en Ukraine.

Nous avons mis à disposition de plus d’un million d’enfants en Ukraine des fournitures scolaires et avons garanti un accès à l’eau potable à plus de 5,5 millions de personnes.

Soigner les blessures invisibles

Cependant, à l’approche de la date butoir marquant les 1 an depuis l’escalade du conflit, les enfants ukrainiens ont appris à leurs dépens que le monde est instable, imprévisible et peut être un endroit terrible. Une telle perte du sentiment fondamental de sécurité a un effet catastrophique sur leur apprentissage et leur développement émotionnel et social.

Ces blessures invisibles doivent être soignées par des efforts soutenus donnant la priorité aux besoins des enfants en santé mentale. Dans le cadre de cette réponse, l’UNICEF a fourni un soutien en matière de santé mentale et un soutien psychosocial à 4,6 millions d’enfants et de personnes s’occupant d’enfants.

Les enfants d’Ukraine ont besoin de paix

Ce dont les Ukrainiens ont le plus besoin, c’est avant tout de la fin des hostilités. Mais comme les enfants le constatent chaque jour, ce n’est pas leur réalité.

Je suis arrivé en Ukraine il y a presque un an jour pour jour, ici à Lviv. Ce matin, je me suis rendu à l’hôpital où j’ai rencontré d’innombrables fois le personnel médical, d’un courage inouï, qui joue à la fois le rôle de chirurgien et de conseiller. Des chirurgiens pour les enfants souffrant d’horribles blessures de guerre – dans une guerre où les tirs d’artillerie lourde, les missiles et les frappes aériennes s’abattent systématiquement là où les enfants devraient être en sécurité – et des conseillers pour ces parents brisés qui, malgré les efforts de chacun, quittent parfois l’hôpital sans leurs enfants.

Il y a une heure, je me suis assis aux côtés d’un autre enfant ukrainien ; brillant, éloquent et courageux. C’est un adolescent dont le corps est mutilé par des blessures d’éclats d’obus ; résultats d’une attaque d’artillerie survenue alors qu’il cherchait de l’eau pour sa famille, près de Bakhmut. Il souffre énormément mais toutes ses pensées se tournent vers la disparition de ses deux sœurs. Au bout du couloir se trouvait une petite fille de deux ans – également originaire de Bahkmut – paralysée après une autre attaque d’artillerie.

L’année de souffrance imposée aux enfants ukrainiens ne semble pas vouloir prendre fin. »

© UNICEF/UN0778556/Filippov

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