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Adeline Hazan, Présidente de l'UNICEF France

Les vœux 2024 d'Adeline Hazan, présidente de l'UNICEF France

En ce début d’année, Adeline HAZAN, présidente de l’UNICEF France, souhaite vous partager ses vœux.

Je suis très heureuse de vous retrouver pour vous adresser, à toutes et tous, une merveilleuse année 2024.

Je veux tout d’abord vous redire ici l’honneur que je ressens à défendre et à représenter l’UNICEF en France, dans un contexte parfois sombre, mais qui renforce, je le sais, nos convictions, nos valeurs et notre engagement.

Avant de vous parler de l’année 2024, je voudrais revenir sur l’année qui vient de s’achever.

De catastrophes naturelles, séismes, inondations, à l’escalade ou l’apparition de nouveaux conflits, cette année 2023 n’aura rien épargné aux enfants du monde. Mais malgré une conjoncture économique difficile dans notre pays, nous avons pu compter sur le soutien sans faille de nos donateurs, particuliers, entreprises et testateurs. Cette générosité a permis aux équipes de l’UNICEF de poursuivre leurs actions sur le terrain, dans les contextes les plus complexes, parfois même les plus périlleux.

Souvenons-nous.

Dans la nuit du 7 février 2023, des milliers de familles et d’enfants sont surpris dans leur sommeil par le plus important séisme survenu dans ces régions de Turquie et de Syrie depuis 100 ans.  Un fracas immense, des destructions massives, des milliers de victimes et le froid mordant qui donne à cette catastrophe une dimension plus tragique encore.

En 72 heures, l’UNICEF a apporté les premiers équipements vitaux et effectue des distributions aux familles sur le terrain : distributions de fournitures de première nécessité, notamment des kits d’hygiène, des vêtements d’hiver, des chauffages électriques et des couvertures à près de 500 000 personnes, dont 163 000 enfants.

Je ne vais pas revenir en détail sur toutes les urgences auxquelles nous avons dû répondre au cours de cette année.

Néanmoins, je veux évoquer ce troisième hiver de guerre en Ukraine ; les graves inondations en Libye ; les tremblements de terre en Afghanistan et la persistance des privations à l’égard des filles ; les enfants affamés de la Corne de l’Afrique, les familles et enfants déplacés par la guerre civile au Soudan. Et bien sûr les victimes du séisme au Maroc qui en une nuit ont tout perdu.

Je souhaite maintenant vous parler de l’UNICEF France.

Le 30 août, la publication du 5ème baromètre « Enfants à la rue », par la Fédération des Acteurs de la Solidarité et l’UNICEF, a dressé une nouvelle fois un constat alarmant. Loin d’être en diminution, le nombre d’enfants sans solution d’hébergement est en augmentation de plus de 20 % par rapport à l’année précédente. À la veille de la rentrée scolaire, 1 990 enfants dormaient dehors, et pire, aujourd’hui ils sont près de 3 000.

Autre temps fort de notre année, la publication du rapport « Grandir dans les Outre-mer ». Pour la première fois, un état des lieux est effectué sur la situation des enfants dans les collectivités territoriales d’Outre-mer et aborde l’ensemble des atteintes aux droits de l’enfant : les inégalités, la pauvreté, les violences intrafamiliales, l’accès à l’éducation ou à la santé. Un rapport ambitieux et exhaustif que nous avons pu remettre aux ministres des Outre-mer et le l’enfance le 4 décembre dernier.

Avant d’évoquer 2024, je veux témoigner des deux missions que j’ai eu l’opportunité d’effectuer cette année. En Guyane tout d’abord, où j’ai pu constater le bien-fondé de notre diagnostic sur la pauvreté et les inégalités que vivent au quotidien les enfants et les jeunes dans ce département français du bout du monde.

Et en novembre dernier, un voyage au Maroc, à Rabat, où j’ai pu constater l’importance et la qualité des programmes menés par l’UNICEF en faveur des filles dans le secteur de l’éducation et de l’insertion professionnelle.

Enfin, je veux souligner l’immense engagement de tous nos comités territoriaux et de nos milliers de bénévoles qui agissent chaque jour pour faire rayonner nos valeurs en faveur des enfants.

Franchissons maintenant les portes de 2024.

Cette année sera à n’en pas douter riche, mais elle s’annonce encore difficile pour des millions d’enfants.

Les projections de l’UNICEF nous indiquent que nos équipes devront venir en aide en urgence à 147 millions de personnes, dont 94 millions d’enfants dans 155 pays. Afin de mener à bien cette ambition, l’UNICEF a lancé un appel de fonds de 9,3 milliards de dollars ; une somme considérable qui souligne l’urgence de faire face à l’augmentation des défis multiformes auxquels sont confrontés les enfants.

Naturellement, je ne peux pas ne pas revenir sur les tragiques événements qui se déroulent au Proche-Orient depuis les attaques du 7 octobre en Israël et ses conséquences en Palestine, en particulier à Gaza.

Nous avons tous été sidérés par la violence et la barbarie de ces attaques et la prise en otages de 240 personnes, dont 32 enfants. Nous le sommes tout autant en constatant chaque jour les conséquences de l’escalade du conflit sur la population palestinienne. Sur le terrain, les équipes de l’UNICEF mettent tout en œuvre pour venir en aide aux victimes. Dans toutes nos communications, sur l’ensemble de nos canaux, nous demandons un cessez-le-feu immédiat, un accès humanitaire sûre et durable, et la libération des enfants otages. Chaque jour qui passe, nous espérons une trêve, une lueur d’espoir. Nous les attendons toujours.

Alors, pour tous les enfants victimes innocentes de cette guerre qui ne finit pas ; parce qu’ils sont aujourd’hui des millions à vivre dans les conflits et dans la violence ; en Ukraine, en République démocratique du Congo ou en Haïti : engageons-nous pour que leur enfance se poursuive dans un monde en paix.

Ensemble, pour chaque enfant.