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Mai 2024 - Des familles et des enfants se tiennent au balcon du site de pour déplacés où ils résident actuellement. ©UNICEF/UNI582663/Le Lijour
Mai 2024 - Des familles et des enfants se tiennent au balcon du site de pour déplacés où ils résident actuellement. ©UNICEF/UNI582663/Le Lijour

L'espoir prévaut chez les jeunes Haïtiens

Port-au-Prince, le 10 juin 2024 – 53% des jeunes Haïtiens pensent que les droits de l’enfant sont rarement ou jamais respectés, selon une enquête de l’UNICEF menée auprès de plus de 3 500 jeunes du 3 au 9 juin à l’occasion de la journée nationale de l’enfant haïtien.

« Quand je demande aux enfants si leurs droits sont respectés en Haïti, la réponse est souvent un « non » retentissant », a déclaré Samarre Tercier Marcellin, jeune défenseure des droits de l’enfant de l’UNICEF en Haïti. « Les enfants sont maltraités, meurent de maladies et de malnutrition qui pourraient être soignées ou évitées, et n’ont pas accès à une éducation de qualité. Il faut que cela change. »

Les enfants haïtiens sont confrontés à une crise humanitaire profonde, exacerbée par les groupes armés qui terrorisent les communautés et contrôlent des zones clés de la capitale Port-Au-Prince et de l’Artibonite. De janvier à mars seulement, plus de 2 500 personnes ont été tuées ou blessées, y compris des enfants. Des milliers d’enfants, d’adolescents et de jeunes ont été contraints de fuir leur domicile en raison de la violence.

Le système de santé haïtien est au bord de l’effondrement, seuls 20 % des établissements de santé de la capitale fonctionnant normalement. En outre, plus de 1,6 million de personnes sont confrontées à des niveaux d’urgence d’insécurité alimentaire aiguë en Haïti, et 600 000 d’entre elles sont des enfants. Les écoles étant fermées et attaquées, des milliers d’enfants sont privés de leur droit à l’éducation.

Ces situations d’urgence multiples et complexes ont exercé une pression supplémentaire sur les revenus des ménages, affectant la capacité des familles à accéder à la nourriture et aux services sociaux essentiels tels que les soins de santé et l’éducation. Les familles sont complètement décapitalisées.

Et malgré tout, 65% des jeunes restent optimistes, soit très (24%), soit au moins un peu (41%), quant à l’avenir des enfants en Haïti, contre 14% qui ne sont pas très optimistes et 10% qui ne le sont pas du tout.

Lorsqu’on leur demande ce qui, à leur avis, permettra au pays de changer le plus, 40% citent un meilleur accès à l’éducation, 24% le développement économique et la réduction de la pauvreté, 19% la sécurité dans le pays et 7% l’amélioration des services de santé.

L’enquête a été menée par l’intermédiaire du U-Report de l’UNICEF, une plateforme pour la jeunesse qui recueille et amplifie les opinions des jeunes. Au cours des prochaines semaines, l’UNICEF organisera des événements avec des artistes, des joueurs de sport, des enfants et des jeunes dans tout Haïti pour sensibiliser davantage aux droits de l’enfant et à l’importance de la participation.