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© Éditions Daniel Maghen, 2024

« L’Œil du Marabout », un roman graphique pour et avec l’UNICEF

Paris, le 31 janvier 2024 – À travers les yeux de Georges et de sa petite sœur Nialony, personnages inspirés par les rencontres marquantes de l’auteur dans le camp pour réfugiés de Bentiu, ce récit illustré retranscrit de manière poignante l’histoire des enfants du Soudan du Sud, pris au piège des tirs croisés d’un conflit d’adultes qui fait rage et détruit tout sur son passage.

Les enfants, parmi les populations les plus vulnérables face aux conflits, voient leur innocence et leur avenir sacrifiés sur l’autel de la violence. « L’Œil du Marabout » aborde avec humanité le déracinement, la perte de repères, la séparation familiale, la vie quotidienne dans les camps de réfugiés, la déscolarisation, les traumatismes, l’accès limité aux soins de santé, ainsi que les risques d’abus, d’exploitation et d’enrôlement dans des groupes armés.

Cases de la BD L’œil du Marabout

« Un effort humanitaire massif a été déployé pour réunir les enfants avec leur famille, leur fournir un abri, des médicaments, de la nourriture, de l’eau et une éducation pour leur permettre de survivre et de s’épanouir », explique Jonathan Veitch, représentant de l’UNICEF au Soudan du Sud de 2013 à 2016.

« Le conflit demeure, le camp aussi, mais un cessez-le-feu perdure depuis cinq ans. J’ai bon espoir que Nialony et Georges voient la fin de cette guerre fratricide et vivent dans un pays en paix et définitivement sans miradors », espère Jean-Denis Pendanx.

Outre le roman graphique, « L’Œil du Marabout » est une œuvre littéraire d’un genre nouveau, fruit d’une collaboration inédite entre l’artiste et le personnel humanitaire. Le livre comprend un cahier graphique et documentaire intégrant des textes et des témoignages recueillis sur place auprès des réfugiés, des responsables du camp et des représentants de l’UNICEF. Il comporte également des illustrations additionnelles et un reportage-photos exclusif de Perrine Corcuff, responsable de la protection de l’enfance pour le bureau UNICEF au Soudan du Sud.

« L’absence de liberté de mouvement est sans doute une des choses qui m’a marquée le plus au cours de l’année que j’ai passée à Bentiu » témoigne Perrine Corcuff. «Avoir une activité, un rôle, dans ce contexte, est d’une extrême importance », ajoute-t-elle.

Outre le fait de contribuer à sensibiliser le public sur la situation difficile des enfants touchés par les conflits armés à travers le monde, l’ouvrage n’est pas seulement un témoignage émouvant mais aussi une opportunité de contribuer activement aux efforts de l’UNICEF envers ces enfants vulnérables à travers le monde. Grâce au partenariat entre l’auteur, la maison d’édition et l’UNICEF France, pour chaque ouvrage acheté, 0,80 € sera versé à l’association, afin de soutenir ses actions, notamment en faveur de la protection des enfants affectés par les conflits armés et de ses programmes de réintégration à destination des enfants soldats récemment libérés.

Notes aux rédactions :

Entre2005 et 2022, le système de surveillance des Nations Unies a vérifié 315 000 violations graves commises à l’encontre d’enfants en zones de conflit. Un bilan effroyable qui rappelle durement les effets dévastateurs des guerres et des conflits sur les enfants. Sont à déplorer :

  • Plus de 120 000 enfants tués ou mutilés.
  • Au moins 105 000 enfants recrutés ou utilisés par des forces ou groupes armés.
  • Plus de 32 500 enfants enlevés.
  • Plus de 16 000 enfants victimes de violences sexuelles.
  • Plus de 16 000 attaques contre des écoles et des hôpitaux.
  • Plus de 22 000 cas de refus d’accès à l’aide humanitaire pour les enfants.

Ne s’agissant que des cas qui ont pu être vérifiés, le bilan réel est probablement bien plus lourd.

Grâce au travail de l’UNICEF et de ses partenaires à travers le programme CAAC (Children and Armed Conflict), depuis l’an 2000, au moins 180 000 enfants ont été libérés des rangs de forces et de groupes armés et 39 plans d’action ont été signés depuis 2005 dans 18 situations de conflit différentes. Ces plans d’action ont permis de prévenir et de faire cesser de graves violations à l’encontre d’un nombre incalculable d’enfants grâce à des mesures proactives prises par les belligérants.

En 2022, l’UNICEF et ses partenaires ont fourni à plus de 12 460 enfants un soutien à la réintégration ou à la protection.

A propos de l’auteur : Jean-Denis PENDANX est né en 1966. Après des études d’arts graphiques, il commence sa carrière comme illustrateur de magazines de jeux de rôles et de livres pour la jeunesse. En 1991, il publie son premier album, Diavolo, scénarisé par Doug Headline (Zenda) avant de la poursuivre aux éditions Glénat avec Labyrinthes (4 tomes co-scénarisés par Dieter & Le Tendre). Il signe ensuite chez Futuropolis ses titres phares, scénarisés avec Christophe Dabitch, Abdallahi et Jeronimus. Il publie sa première BD comme auteur complet en 2017 : Au bout du fleuve (Futuropolis) qui prend place en Afrique, au Bénin et au Nigéria, tout comme l’est L’Œil du marabout, au Soudan du Sud, avec le témoignage de son expérience artistique, humanitaire, mais avant tout humaine. En effet, en 2016, Jean-Denis est allé au Sud Soudan avec l’Unicef pour créer une fresque sur l’un des murs du camp de Bentiu. Il a ainsi pu rencontrer une petite partie des Soudanais pris en charge par le PoC, « Protection of Civilians », géré par les Nations Unies après le conflit de 2013. Lors de ses interventions avec les enfants et jeunes adultes de l’école du camp, le dessinateur a recueilli beaucoup de témoignages sur leurs conditions de vie. Jean-Denis Pendanx réside à Bordeaux.