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Les Nations Unies ont vérifié plus de 1 000 violations graves à l'encontre d'enfants dans les provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu au cours du premier trimestre 2024. Cela représente une augmentation de 30 % par rapport au dernier trimestre de 2023, le recrutement et l'utilisation d'enfants étant les violations les plus répandues. Pour le seul mois d'avril 2024, plus de 450 violations graves à l'encontre d'enfants ont été vérifiées dans l'est du pays. © UNICEF/UNI585641/Tremeau
© UNICEF/UNI585641/Tremeau

Lutte contre le travail des enfants: Guide à l’intention des institutions financières

Les enfants sont encore trop souvent invisibles dans les rapports sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et le secteur financier peut inverser cette tendance.

Le travail des enfants constitue une violation grave des droits de l’enfant. Pourtant, dans le monde, 160 millions d’enfants sont impliqués dans le travail, soit une augmentation de 8,4 millions au cours des 4 dernières années.

Selon nos estimations :

112 millions d’enfants travaillent dans le secteur de l’agriculture

31,4 millions d’enfants sont impliqués dans le secteur tertiaire

16,5 millions d’enfants sont entraînés/travaillent dans l’industrie

Plusieurs raisons expliquent ces chiffres : l’augmentation des inégalités sociales, le manque d’emplois décents, les situations d’urgence auxquelles sont confrontées les familles et l’impact de l’épidémie mondiale de COVID-19 sur l’accroissement de la pauvreté.

Autre raison à prendre en compte : la complexification des modalités de production des entreprises. Même si celles-ci renforcent leurs chaînes de valeurs et affichent une réelle volonté de lutter contre le travail des enfants, la multiplication des sous-traitants et fournisseurs au sein des organisations rend plus difficile le traçage et les audits, et nécessite ainsi une vigilance supplémentaire.

Lutter contre toutes les atteintes aux droits des enfants

Cette situation alarmante préoccupe de nombreux secteurs – dont le secteur bancaire.

Dans ce contexte, Shift, Le Centre for Child Rights and Business (« The Centre ») , et l’UNICEF ont publié cette année un guide à l’attention des banques et des institutions financières.

L’objectif est de mettre en lumière les solutions pour lutter contre le travail des enfants et contribuer au respect de leurs droits.

Par ailleurs, les enfants subissent également les impacts des conditions de travail de leurs parents. Malgré une réelle prise de conscience des entreprises de prendre en compte les interactions vie professionnelle-vie privée, les politiques menées sont encore insuffisantes (notamment concernant les niveaux de salaires, les congés parentaux, les congés maladie ou le paiement des heures supplémentaires).

Il est pourtant avéré que les conditions de travail des parents ont une influence sur la qualité de vie des enfants et peuvent influencer directement leur développement physique et psychologique.

Ce guide « Tackling Child Labor, A guide for financial institutions » fournit des outils pratiques et essentiels pour agir concrètement et influencer les politiques sociales et sociétales des entreprises qui sont leurs clientes.

Améliorer l’évaluation des indicateurs de risque

Les banques commerciales, qui identifient dans leur portefeuille un risque de travail des enfants, procèdent habituellement à un audit afin de déterminer les segments du portefeuille qui sont concernés. Le guide fournit un cadre pour permettre aux banques de mener des audits plus complets en tenant en compte des variables qui pourraient conduire au travail des enfants (nature du contexte opérationnel, des relations d’affaires, etc).

Renforcer l’engagement des entreprises clientes

Le guide propose une liste de questions permettant d’établir l’image la plus complète possible de la capacité et de l’engagement des entreprises clientes à réduire le risque de travail infantile.

Participer à des initiatives multipartites

Les initiatives multipartites, en particulier au niveau sectoriel, offrent aux institutions financières la possibilité de s’aligner sur des normes claires et de créer un effet de levier collectif.

Ensemble, pour chaque enfant

Au cours de la dernière décennie, de nombreuses entreprises de premier plan ont réalisé des progrès significatifs en appliquant la dimension spécifique des droits de l’enfant à leur travail en matière de développement durable.

En tant que fournisseurs de capitaux, les banques et les institutions financières ont un rôle essentiel à jouer. Elles peuvent exercer une influence auprès des entreprises, de leur portefeuille et d’autres parties prenantes et contribuer aux efforts pour éradiquer le travail des enfants et faire progresser leurs droits.

Vous êtes une entreprise désireuse d’en savoir plus sur l’action de l’UNICEF pour les droits de l’enfant ? Contactez-nous