L'univers UNICEF France

Il s'agit d'une plateforme en ligne innovante qui facilite l’accès aux données existantes sur la situation des droits de l’enfant, notamment en France.

Découvrir
Ville amie logo

297 villes et intercommunalités ont intégré le réseau Ville amie des enfants pour le mandat 2020/2026. Rejoignez le grand réseau Ville amie des enfants.

Découvrir
My Unicef logo

Trouvez des informations,
des activités ludiques et éducatives, des ressources pédagogiques ou comment créer un projet solidaire.

Découvrir

Le programme École amie
des droits de l’enfant vise à faire de l’école un lieu plus juste, plus inclusif et plus participatif.

Découvrir
©UNICEF/UN0439618/Dejongh

Notre boutique en ligne solidaire fait peau neuve

En savoir plus
Dans la région de Gao au Mali, Rakaa (3 semaines) et sa Maman Halima à la clinique mobile offrant de multiples services (vaccination, détection et suivi des cas de malnutrition, consultation prénatale, détection et suivi des cas de paludisme, etc.) sur le site de BAWA destiné aux personnes déplacées. Ici, sous une tente utilisée comme salle d'attente pour les services de la clinique mobile. Près de 3 000 personnes déplacées, dont plus de la moitié sont des enfants, ont fui la violence, les conflits et/ou l'insécurité alimentaire pour trouver refuge dans ce site de déplacés de Bawa. Le conflit en cours et le manque d’accès humanitaire affaiblissent les communautés déjà vulnérables. La combinaison d’un conflit armé prolongé, de déplacements internes et d’un accès humanitaire restreint risque de plonger près d’un million d’enfants de moins de 5 ans au Mali dans la malnutrition aiguë d’ici décembre 2023 – et au moins 200 000 risquent de mourir de faim si l’aide vitale échoue pour les atteindre. © UNICEF/UNI430602/N’Daou
Rakaa (3 semaines) et sa mère Halima à la clinique de BAWA destiné aux personnes déplacées. ©UNICEF/UNI430602/N’Daou

Mali : les enfants paient le prix fort

Résumé des propos du représentant de l’UNICEF au Mali, Pierre Ngom – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse s’étant tenue aujourd’hui au Palais des Nations à Genève.

« Les restrictions d’accès humanitaire et les déplacements internes croissants de populations alimentent une crise de la malnutrition infantile qui menace un million d’enfants de moins de cinq ans, dans un contexte de résurgence de la polio et d’une épidémie de rougeole.

Des membres de groupes armés non étatiques ont revendiqué une série d’attaques contre des positions des forces de sécurité maliennes à Gao, ainsi que des tirs d’obus récurrents contre l’aéroport et des avant-postes militaires à Tombouctou. Depuis le 8 août 2023, des membres des groupes armés non étatiques imposent un blocus à la ville de Tombouctou, en coupant les principales voies d’approvisionnement. Le 7 septembre 2023, une attaque contre un bateau sur l’axe Gao-Tombouctou a causé la mort d’au moins 24 enfants.

Les attaques en cours continuent de créer le chaos pour ces enfants. À quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, plus de 1 500 écoles sur 9 000 ne sont pas en mesure d’ouvrir, en partie à cause de l’insécurité. Au total, un demi-million d’enfants sont concernés.

L’insécurité accrue a été amplifiée par le retrait continu de la MINUSMA et constitue une entrave aux accords d’Alger et au dialogue inter-malien.

Les investissements dans la paix et la sécurité doivent aller de pair avec la scolarisation et l’apprentissage de tous les enfants, leur vaccination complète, leur protection contre les violations graves et la lutte contre la malnutrition. »