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Le 3 février 2022 à Ambovombe, dans la région d'Androy, à Madagascar, un garçon s'abrite sur un arbre pour se protéger du vent de sable. ©UNICEF/UN0595862/Andrianantenaina
Le 3 février 2022 à Ambovombe, dans la région d'Androy, à Madagascar, un garçon s'abrite sur un arbre pour se protéger du vent de sable. ©UNICEF/UN0595862/Andrianantenaina

Notre combat pour leur avenir : l’action climatique est nécessaire maintenant, pour chaque enfant

Déclaration de la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, sur les conclusions du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

New York / Paris, le 30 mars 2023 – « Comme l’indique clairement le rapport du GIEC, notre planète est d’ores et déjà ravagée par les conséquences du changement climatique. L’année dernière, nous avons assisté à une série de catastrophes meurtrières liées au climat, notamment des inondations dévastatrices au Pakistan, une sécheresse historique au Sahel et dans la Corne de l’Afrique, et des vagues de chaleur accablantes dans certaines parties de l’Europe et du Moyen-Orient.

Ces événements accentuent la gravité des crises humanitaires existantes, tout en déclenchant de nouvelles vagues de déplacements massifs, de malnutrition et de maladies. Ils entraînent également une concurrence pour des ressources rares, comme l’eau, ce qui accroît le risque de conflits intercommunautaires. Alors que le changement climatique va s’intensifier au cours des prochaines décennies, nous nous attendons à ce que les conséquences sur les vies, les moyens de subsistance, les systèmes d’alimentation et d’approvisionnement en eau soit dévastatrices – et à ce que les enfants soient les premiers à en souffrir.

La moitié des enfants dans le monde sont exposés à un risque extrêmement élevé d’exposition aux ravages causés par le changement climatique

L’analyse mondiale de l’UNICEF indique que pratiquement tous les enfants sont déjà exposés à des risques climatiques perturbateurs. Un milliard d’enfants, soit près de la moitié de la population infantile mondiale, sont exposés à un « risque extrêmement élevé » en raison de la combinaison mortelle d’une forte exposition aux risques climatiques et de l’insuffisance des services essentiels pour les aider à y faire face.

Le changement climatique est également inextricablement lié à l’insécurité hydrique et alimentaire, à laquelle les enfants sont particulièrement vulnérables. Dans le monde, 450 millions d’enfants vivent dans des zones où la vulnérabilité à l’eau est élevée, voire extrêmement élevée, tandis que 27 millions d’enfants de moins de cinq ans sont confrontés à une grave insécurité alimentaire liée à la sécheresse.

La crise climatique est une crise des droits de l’enfant

La crise climatique est fondamentalement une crise des droits de l’enfant. Elle menace leur santé et de foyer, les prive de leur culture et de leur mode de vie, ainsi que de leur avenir.

Pourtant, malgré les preuves évidentes, les appels de la jeunesse et le droit de l’homme à un environnement propre, sain et durable récemment consacré, l’action mondiale en faveur du climat est loin d’être à la hauteur. Les dirigeants mondiaux continuent de faire des promesses inadéquates et de progresser avec lenteur, que ce soit en matière de réduction des émissions, de financement de la lutte contre le changement climatique, d’adaptation ou de renforcement de la résilience des communautés.

Environ 4,2 milliards d’enfants devraient naître au cours des 30 prochaines années. Il est de notre responsabilité collective de veiller à sur eux. L’UNICEF exhorte les dirigeants mondiaux et la communauté internationale à placer les enfants et les générations futures au cœur de l’action climatique urgente afin que nous puissions garantir un avenir viable pour tous.

4 actions concrètes à entreprendre sans attendre

Pour cela, quatre mesures essentielles doivent être prises.

  • Premièrement, toutes les parties doivent redoubler d’efforts pour résorber le différentiel des émissions et accélérer la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables. Les économies développées – en particulier les principaux émetteurs – doivent parvenir à des émissions nettes nulles à une date aussi proche que possible de 2040 et soutenir les économies émergentes en leur apportant le savoir-faire et les moyens financiers nécessaires pour atteindre leurs objectifs à l’horizon 2050.
  • Deuxièmement, les enfants et leurs communautés doivent être protégés de la détérioration climatique. Nous demandons instamment à tous les gouvernements d’adopter des politiques de développement résilientes au climat et d’adapter d’urgence les services sociaux essentiels dont dépendent les enfants – tels que l’eau et l’assainissement, la santé, la nutrition, l’éducation et la protection de l’enfance – à notre nouvelle réalité climatique.
  • Ensuite, la protection des enfants, en particulier des plus vulnérables, nécessite une augmentation considérable des financements. Les promesses de doubler le financement de la lutte contre le changement climatique doivent être honorées, puis augmentées. Le financement des mesures d’adaptation doit être considérablement augmenté, et les services sociaux essentiels dont dépendent les enfants doivent être considérés comme prioritaires, compte tenu de leur vulnérabilité particulière. Nous devons accélérer les progrès pour fournir des fonds aux pays qui subissent déjà des pertes et des dommages irrévocables à cause du changement climatique. Mais ce financement doit s’ajouter aux efforts d’adaptation et d’aide humanitaire existants. Les réformes du financement de la lutte contre le changement climatique peuvent y contribuer.
  • Enfin, chaque gouvernement doit veiller à ce que ses enfants soient préparés à vivre dans un monde en proie au changement climatique en leur donnant les compétences nécessaires pour survivre et s’épanouir. La formation à la réduction des risques de catastrophes permettra de sauver des vies immédiatement. L’éducation climatique et l’acquisition de « compétences vertes » leur permettront de participer de manière significative et d’apporter des solutions pour façonner un monde plus durable où le développement économique et la durabilité environnementale vont de pair.

Le rapport du GIEC est un appel clair à agir dès maintenant pour garantir un avenir viable et durable pour tous. Les décisions que nous prenons et les actions que nous entreprenons façonnent le monde dont nos enfants hériteront. Montrons aux générations futures que nous nous sommes battus pour leur avenir lorsqu’elles en avaient besoin ! »