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Pollution de l’air : les bons gestes pour la réduire et s’en protéger

La pollution de l’air touche plus de trois enfants sur quatre en France. Cette exposition a des effets délétères et durables sur leur santé car leur organisme n’est pas encore mature.

Les sources de pollution de l’air en ville sont multiples. Elles peuvent être dues à la mobilité urbaine (modes de transport), au chauffage à bois ou aux rejets industriels. À l’échelle nationale, la principale source en ville est le transport routier.

Quels sont les bons gestes pour réduire la pollution de l’air en ville ? 

Je privilégie des produits naturels ou labellisés pour l’entretien, j’évite l’utilisation des engrais et des pesticides.

Tant en milieu urbain que rural, on trouve dans l’air francilien des pesticides de différentes natures. C’est ce que montre une étude d’Airparif, l’observatoire de l’air en Île-de-France, qui a relevé la présence de 48 molécules sur 171 recherchées.

Pour mon chauffage au bois, je  choisis un appareil performant labellisé et j’entretiens mes installations de chauffage. 

En Île-de-France, les feux de cheminée contribuent à hauteur de 88 % aux émissions de particules des ménages alors qu’il ne couvre que 5 % des besoins d’énergie pour le chauffage.

Comment se protéger et protéger les enfants de la pollution de l’air ? 

Je promène les enfants et leur fait pratiquer du sport loin des axes routiers majeurs. 

50% des enfants pratiquent des jeux en plein air au moins deux jours par semaine. Un enfant respire 1 fois et demie plus rapidement qu’un adulte. Lors d’activités physiques, le rythme respiratoire peut être multiplié par dix. Il vaut mieux donc s’éloigner des axes pollués et d’éviter si possible les heures de pointe. 

J’aère mon habitation en dehors des heures de pointe

La pollution de l’air intérieur est également problématique. Il est donc indispensable d’aérer régulièrement son lieu de vie. Pour autant, il est préférable d’éviter d’ouvrir la fenêtre aux heures où le trafic est le plus important. 

J’évite de stationner avec ma voiture devant les lieux où sont réunis des enfants tels que l’entrée de l’école. 

Il est préférable d’éloigner le plus possible les voitures des écoles : plusieurs travaux récents de Respire et de Greenpeace ont mis en évidence la très forte exposition des enfants dans certaines écoles dans les villes de Paris, Strasbourg, Lyon ou Marseille. 

Mais encore…  

En voiture, j’aère mon véhicule car les polluants se concentrent dans l’habitacle. Il est préférable d’éviter d’aérer son véhicule à proximité d’autres sources de pollution, par exemple en zone de trafic dense ou dans les tunnels, et pendant les moments de la journée où le niveau de pollution est le plus élevé.

En vélo, je privilégie les itinéraires les moins fréquentés par les voitures et les plus sécurisés – ils sont généralement plus à l’écart des voitures. Je modère mon effort lorsque la pollution est très forte (avec un vélo à assistance électrique par exemple). 

À pied, je choisis les itinéraires éloignés du trafic dense, je privilégie le porte-bébé plutôt que la poussette et j’éloigne l’enfant du trafic lorsque j’attends sur le trottoir pour traverser. 

Attention, une vigilance accrue est nécessaire en cas de pic de pollution !

Vous voulez en savoir plus ? 
La professeure Jocelyne Just, Cheffe du service d’allergologie pédiatrique de l’hôpital Trousseau à paris (AP-HP) vous explique. 

Vous voulez aller plus loin ?