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Adeline Hazan succède à Jean-Marie Dru à la présidence de l’UNICEF France ©Benjamin Decoin/UNICEF France

Nomination du Premier ministre : réaction d’Adeline Hazan, présidente de l’UNICEF France "Les enfants ne peuvent plus attendre"

Il est urgent de nommer un ministre de l’Enfance de plein exercice, doté des moyens et de l’autorité nécessaires pour élaborer et conduire une stratégie globale, cohérente et multisectorielle, en faveur de l’enfance.

Aujourd’hui, les défis s’accumulent pour les enfants et les différentes politiques publiques existantes peinent à définir une vision claire et ambitieuse pour garantir les droits fondamentaux de chaque enfant en France. Je veux insister sur l’urgence de cette mission. Nous traversons une période de fragilité sociale et économique sans précédent et les enfants, en particulier les plus vulnérables, en paient le prix fort.

Il y a une semaine, notre baromètre des enfants à la rue (FAS-UNICEF France) révélait que 2043 enfants étaient sans solution d’hébergement en France, la nuit du 19 août, soit une augmentation dramatique de 120% par rapport à 2020. Parmi ces enfants, 467 avaient moins de trois ans. En novembre dernier, nous alertions également sur la situation critique des enfants dans les territoires Outre-mer, où la pauvreté est encore plus prégnante et plus généralisée que dans l’Hexagone.

Mais la pauvreté n’est pas notre seule préoccupation. Depuis de nombreuses années, nous observons la dégradation des dispositifs de protection sociale, qui continue à générer régulièrement des violations des droits de l’enfant, tout comme l’insuffisance criante de l’offre en matière de santé mentale pour les enfants.

Enfin, la responsabilité de la France ne s’arrête pas à ses frontières. Malheureusement, nous assistons à des réductions massives des crédits alloués à l’aide publique au développement (APD). Dans un contexte où les enfants, qu’ils soient dans des situations de développement ou d’urgences humanitaire, doivent être une priorité, nous appelons le gouvernement à renoncer à ces coupes budgétaires. La France doit réaffirmer et renforcer son engagement, tant sur le plan financier que diplomatique, en faveur des enfants les plus vulnérables.

En juin dernier, nous avons clairement énoncé nos priorités pour une nouvelle législature. Aujourd’hui, j’en appelle au Premier ministre : il est urgent d’agir. Les enfants ne peuvent plus attendre. »