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Sylvie Vartan chante pour l'UNICEF. © DR

Sylvie Vartan : «Les images de la guerre en Ukraine résonnent violemment en moi»

D’origine bulgare, Sylvie Vartan fuit la dictature de son pays, alors sous occupation soviétique à l’âge de 8 ans. Arrivée avec sa famille à Paris, elle est envahie par des sentiments mêlés de liberté, de tristesse et de peur, la peur de l’inconnu à l’idée de vivre désormais loin de sa terre natale. Bouleversée par la guerre en Ukraine, elle réalise un album composé de 5 chansons au bénéfice des enfants ukrainiens. 

1. Vous avez été particulièrement affectée par la guerre en Ukraine. Est-ce que cela ravive des souvenirs de votre enfance ?  

Oui, mon cœur s’est serré dès les premiers instants et les premières images diffusées à la télévision. J’étais bouleversée de voir les bombardements, la population ukrainienne qui se ruait dans les sous-sols et les bunkers et d’entendre les témoignages poignants des familles.

Ces terribles images ont réveillé de douloureux souvenirs et ont résonné violemment en moi. Ces enfants ukrainiens qu’on voit à la télé ont l’air détachés, mais ils comprennent tout et ressentent tout. Je le sais parce que je l’ai vécu personnellement.

Je n’avais que huit ans quand nous avons fui le régime autoritaire de la Bulgarie mais mes souvenirs sont intacts. Je ne disais rien mais je captais tout. On a dû tout quitter : nos proches, notre maison, tout ce que nous avions de plus précieux et qu’on allait perdre… Je me rappelle encore de mon grand-père qui courait après le train avec son mouchoir à la main, essoufflé…La douleur éprouvée est à jamais gravée en moi. Vous savez, on ne guérit jamais de son enfance. Ce genre d’événement vous marque à vie.

2. Très rapidement, vous vous êtes mobilisée pour enregistrer 5 titres au profit de l’Ukraine. Ces titres évoquent la liberté et l’exil. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

Lors de mon passage à Paris, j’ai eu la chance de rencontrer l’équipe de l’UNICEF France et ils étaient très enthousiastes à l’idée de réaliser ce mini-album. En 20 jours, nous avions enregistré le CD avec les musiciens pour que tout soit prêt le plus rapidement possible. Il est disponible depuis le 13 mai en digital et dès le 27 mai en CD.

Le mini album contient cinq titres. Des classiques comme « La Maritza » et « Nicolas ».  « Le Bleu de la mer noire », issu de mon dernier album.  « Merci pour le regard », sorti en 2021, une reprise live du « Imagine » de John Lennon ainsi qu’une version d’ « Odessa », une chanson de 1998 et que je viens de réenregistrer.

D’ailleurs, la chanson « Maritza », initialement sortie en 1968, raconte mon histoire et elle est, jusqu’à ce jour, particulièrement chère à mon cœur. A l’époque, cette chanson a été interdite en Bulgarie.
Je me souviens de la première fois que mon père l’a entendue. Il a eu les larmes aux yeux. Je ne l’avais jamais vu pleurer auparavant. Elle ne pouvait donc que figurer dans l’album.

3. Les bénéfices seront intégralement reversés à l’UNICEF. Pourquoi avoir décidé de vous joindre à notre combat pour protéger les enfants d’Ukraine ?

J’ai décidé de m’associer à l’UNICEF France pour cette opération parce que c’est une organisation internationale reconnue en qui j’ai confiance. Depuis l’aggravation du conflit, les équipes de l’UNICEF se sont rapidement mobilisées sur place et dans les pays frontaliers pour venir en aide à la population ukrainienne.

4. Quel message souhaitez-vous aujourd’hui adresser aux enfants et aux familles victimes des conflits ?

J’aimerais leur dire tant de choses… je sais leur souffrance et je n’ose imaginer leurs sentiments et leur chagrin. Aucune famille et aucun enfant ne devrait faire face à de telles conditions de vie. C’est une situation si particulière et si difficile, mais il est important de résister et de garder espoir. Je ne leur souhaite qu’une seule chose : que leur pays retrouve la paix pour qu’ils puissent retrouver leur vie.

Sylvie Vartan pochette album

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