Syrie : les enfants pris au piège des hostilités
Déclaration du Directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Edouard Beigbeder, sur l’escalade récente de la violence dans le nord-ouest de la Syrie.
Amman, le 2 décembre 2024- « Je suis profondément alarmé par la récente escalade des hostilités dans le nord-ouest de la Syrie qui, selon les rapports, a causé la mort tragique d’au moins 7 enfants et en a blessé 32 autres.
Une fois de plus, ce sont les enfants qui subissent de plein fouet les conséquences du conflit. Depuis le 27 novembre, plus de 48 500 personnes ont été déplacées, principalement des enfants et des femmes. La plupart des enfants ont été déracinés à plusieurs reprises lors de crises précédentes.
La violence actuelle nous rappelle avec force qu’il est urgent que toutes les parties au conflit respectent le droit humanitaire international et accordent la priorité à la protection des civils, en particulier des enfants. Il est impératif qu’un accès rapide, sûr et sans entrave soit accordé aux travailleurs humanitaires afin qu’ils puissent fournir des services essentiels et un soutien aux personnes touchées par ce conflit.
En Syrie, les enfants endurent l’une des situations d’urgence les plus complexes au monde, combinant des hostilités prolongées, des déplacements répétés de civils, une récession économique, des épidémies et un tremblement de terre dévastateur.
L’UNICEF appelle toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités et à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité et le bien-être de chaque enfant de Syrie touché par ce conflit. La protection des enfants et des infrastructures civiles dont ils dépendent, comme les écoles et les hôpitaux, est primordiale. Les enfants de Syrie méritent de vivre dans la paix et la sécurité, et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger leur vie et leur avenir.
Nous restons déterminés à travailler avec nos partenaires pour fournir une aide humanitaire et défendre les droits et la protection de chaque enfant touché par ce conflit. »
