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Le 26 septembre 2022 à Chernihiv, en Ukraine, Veronika, 9 ans, est assise davant sa maison, qui a été en grande partie détruite par les bombardements et où il n'y a ni gaz, ni électricité, ni eau courante. ©UNICEF/UN0726485/Ibarra Sánchez
Le 26 septembre 2022 à Chernihiv, en Ukraine, Veronika, 9 ans, est assise davant sa maison, qui a été en grande partie détruite par les bombardements et où il n'y a ni gaz, ni électricité, ni eau courante. ©UNICEF/UN0726485/Ibarra Sánchez

Ukraine : l'enfance volée par la guerre

New York, le 4 décembre 2024 – « Excellences. Merci à l’ambassadrice Thomas-Greenfield de nous avoir réunis pour parler des conséquences de la guerre en Ukraine sur la vie des enfants, de leurs familles et de leurs communautés.  

 Le mois dernier, l’escalade de la guerre en Ukraine a franchi le cap des 1000 jours.  

Depuis février 2022, l’ONU a recensé au moins 2 406 enfants tués ou blessés, soit une moyenne de deux enfants par jour.  

Derrière chaque chiffre se cache un enfant avec un nom, une histoire et des proches, dont les espoirs et les rêves ont été brisés.  

Il ne s’agit là que de données vérifiées par les Nations unies – nous savons que les chiffres réels sont bien plus élevés.   

De plus en plus d’enfants sont directement pris au piège du conflit. L’ONU a certifié que les neuf premiers mois de 2024 avaient fait plus de victimes parmi les enfants qu’il n’y en a eu sur l’ensemble de l’année 2023.  

Voilà le véritable coût d’une guerre. Mais cela ne s’arrête pas là.  

L’ampleur des déplacements est stupéfiante. Près de 3,6 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de l’Ukraine, et presque deux fois plus – 6,7 millions de personnes – sont désormais réfugiées.    

En Ukraine, la guerre bouleverse la vie des enfants. Elle a contraint de nombreuses familles et de nombreux enfants à vivre dans les sous-sols en raison du risque permanent d’attaques.  

Les enfants passent jusqu’à six heures par jour à s’abriter dans des caves et d’autres espaces humides et sombres, sous le bruit des sirènes de raids aériens, craignant pour leur vie.  

Au cours des mille derniers jours, près de 1 500 établissements d’enseignement et plus de 660 centres de soins ont été endommagés ou détruits.  

Dans des villes comme Kharkiv, les salles de classe et les terrains de jeu ont été remplacés par des écoles souterraines de fortune, dont certaines se trouvent dans des stations de métro.    

Avec l’arrivée de l’hiver, les enfants sont exposés à des températures glaciales.  

Cette situation a été aggravée par les attaques contre les infrastructures énergétiques, qui se sont multipliées au cours des derniers mois et ont réduit la capacité de production d’électricité du pays à la moitié seulement de ce qui serait nécessaire pour affronter les mois d’hiver.  

Certaines régions d’Ukraine subissent des coupures d’électricité pendant 18 heures par jour. En conséquence, de nombreux enfants ukrainiens sont privés de services essentiels tels que le chauffage, l’eau potable et l’assainissement.  

L’impact de la guerre a des conséquences terribles sur la santé mentale des enfants et les prive de leur enfance.  

Les enfants sont marqués par la menace constante et la peur des attaques ou de la violence, la perte d’êtres chers, la séparation avec les familles en raison des déplacements, et la perturbation du système éducatif – y compris le sentiment d’isolement résultant de l’apprentissage en ligne sur le long terme.  

Les conséquences de ces traumatismes peuvent être dévastatrices et avoir un impact durable sur la santé mentale des enfants.    

Une évaluation a révélé qu’un tiers des parents ont déclaré que leurs enfants présentaient des signes de détresse psychologique. Chaque jour de guerre supplémentaire fait souffrir de plus en plus d’enfants, exposés au risque de conséquences à long terme sur leur santé mentale. 

L’UNICEF et ses partenaires travaillent sans relâche pour répondre aux besoins humanitaires immédiats des enfants et des familles en Ukraine, notamment l’accès à l’eau potable, l’éducation et le soutien psychosocial. 

Cette année, l’UNICEF et ses partenaires ont facilité l’accès à l’eau potable pour 5,1 millions de personnes en Ukraine et fourni des services de santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 630 000 enfants, adolescents et personnes s’occupant d’eux. 

Nous travaillons avec les municipalités pour que les systèmes de chauffage fonctionnent tout au long de l’hiver et pour que les écoles restent ouvertes et sûres. En 2024, nous avons soutenu l’accès à l’éducation de plus de 450 000 enfants. 

Nous faisons tout notre possible pour protéger les enfants et veiller à ce qu’ils comprennent comment se protéger des mines terrestres et des résidus explosifs de guerre, qui contaminent un quart du pays. 

Mais il faut faire beaucoup plus pour répondre aux souffrances des enfants et des familles. 

Nous demandons à nouveau le soutien des membres du Conseil de Sécurité et aux parties au conflit de prendre des mesures immédiates pour protéger les enfants prisonniers de ce cauchemar. 

Premièrement, toutes les parties au conflit sont tenues de respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme en mettant fin aux graves violations commises à l’encontre des enfants. Les attaques contre les infrastructures énergétiques et les infrastructures civiles qui soutiennent les enfants, telles que les centres de santé et les écoles, doivent cesser immédiatement. 

Deuxièmement, les parties doivent s’abstenir d’utiliser des armes explosives dans les zones peuplées. Elles doivent également s’abstenir d’utiliser des mines terrestres et d’autres armes, comme les bombes à sous-munitions, qui sont par nature aveugles et dont les conséquences sur les enfants sont disproportionnées.  

L’est de l’Ukraine était déjà l’une des régions du monde les plus contaminées par les mines avant même le déclenchement de l’escalade, et cette réalité s’est maintenant étendue à d’autres régions du pays. 

Troisièmement, l’UNICEF reste profondément préoccupé par le nombre d’enfants qui ont été séparés de leur famille. Nous demandons instamment aux parties de donner la priorité à la recherche et à la réunification des familles, et de s’abstenir de prendre des mesures qui modifieraient la nationalité d’un enfant ou rendraient plus difficile sa réunification. Toutes les parties et tous les acteurs doivent se concentrer sur des solutions qui sont dans le meilleur intérêt de chaque enfant. 

L’UNICEF continue d’apporter son soutien au retour et à la réintégration de tous les enfants, conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant. 

Enfin, les Nations Unies et leurs partenaires devraient avoir un accès humanitaire sûr et sans entrave à tous les enfants et à toutes les familles d’Ukraine qui ont besoin d’aide ou de services de protection, y compris dans les zones non contrôlées par le gouvernement. 

Nous apprécions le soutien généreux des États Membres dans le financement de la réponse humanitaire et nous les appelons à poursuivre leurs efforts en fournissant les ressources nécessaires pour répondre aux besoins immédiats des enfants ukrainiens et à leur rétablissement. Il est fondamental d’investir dans l’avenir des enfants. 

Les efforts humanitaires, bien que vitaux, ne peuvent se substituer à une solution politique pour mettre fin à la guerre et aux souffrances. 

Les enfants comptent sur ce Conseil pour trouver des solutions. Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas les laisser tomber. 

Je vous remercie de votre attention. » 

Télécharger les contenus multimédias ICI.

Le 26 septembre 2022 à Chernihiv, en Ukraine, Veronika, 9 ans, est assise davant sa maison, qui a été en grande partie détruite par les bombardements et où il n'y a ni gaz, ni électricité, ni eau courante. ©UNICEF/UN0726485/Ibarra Sánchez

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