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Le 6 février 2023, des secouristes et des habitants cherchent des victimes et des survivants au milieu des décombres de bâtiments effondrés à Bisnia, au nord-ouest d'Idlib, près de la frontière syro-turque. © UNICEF/UN0778462/Suleiman
© UNICEF/UN0778462/Suleiman

Urgence Turquie et Syrie : « Les enfants ont plus que jamais besoin de vous »

Des milliers d’enfants et de familles sont toujours en danger après les tremblements de terre dévastateurs et les répliques qui ont frappé le sud-est de la Turquie et la Syrie le 6 février 2023.

Bertrand Bainvel, directeur régional adjoint du bureau de l’UNICEF au Moyen-Orient et en Afrique du nord, livre son constat alarmant.

La situation sur place est dramatique. Est- ce qu’il s’agit de la pire crise à laquelle vous avez assisté au cours de votre carrière humanitaire ?

Absolument. Les tremblements de terre se passent au pire moment, en plein milieu de l’hiver glacial. A cette période de l’année, les températures descendent régulièrement en dessous de zéro et la neige et la pluie verglaçante sont fréquentes.

Nos collègues sur le terrain décrivent un sentiment de panique, en particulier chez les enfants. Les familles ont dû tout quitter au beau milieu de la nuit, réveillées en plein sommeil par le tremblement de terre.

“En Syrie, c’est un drame de plus qui s’ajoute aux nombreuses crises – économique, politique et sanitaire avec l’épidémie de choléra – que connait le pays.  La guerre qui dure depuis 12 ans maintenant avait déjà provoqué jusqu’à 6 à 7 fois le déplacement de nombreuses familles. ”
Bertrand Bainvel
Directeur régional adjoint du bureau de l’UNICEF au Moyen-Orient et en Afrique du nord

Les enfants syriens de moins de 12 ans ne connaissent que les conflits et les pires formes de violence et de souffrance. Pour un grand nombre d’entre eux, c’est un drame de plus qui exacerbe tant de souvenirs douloureux et de traumatismes encore trop vifs.

Avez-vous une estimation du nombre d’enfants décédés dans les tremblements de terre ?

Il est difficile d’avoir des chiffres vérifiés, le bilan ne cesse de s’alourdir d’heure en heure. Des centaines de personnes sont encore piégées dans les décombres. La plupart était endormie et n’a pas pu s’échapper des bâtiments qui se sont effondrés.

Avant le séisme, ce sont 7 millions d’enfants en Syrie que l’UNICEF estimait en besoin d’aide humanitaire.  Le séisme va accroître leurs besoins et sans doute aussi le nombre d’enfants qui dépendent de cette aide.

Quelles sont les priorités de l’UNICEF sur place ?

Notre priorité immédiate est de soigner les survivants et de permettre aux populations affectées d’avoir accès à l’eau potable et aux services d’assainissement. L’eau est essentielle pour prévenir les maladies hydriques dans les premiers jours d’une urgence humanitaire.

“Nous faisons tout ce que nous pouvons pour apporter l’aide dont les familles ont désespérément besoin sur place. ”
Bertrand Bainvel
Directeur régional adjoint du bureau de l’UNICEF au Moyen-Orient et en Afrique du nord

Nos équipes fournissent une assistance alimentaire et nous distribuons également des vêtements d’hiver chauds, des équipements médicaux et du matériel chirurgical.

Bien que les universités et les écoles soient restées ouvertes pour les accueillir, certaines familles sont réticentes et préfèrent rester dans la rue ou dans les espaces ouverts. Nous avons à cet effet mis en place des unités mobiles. Ces unités leur fournissent de l’eau, de la nourriture, des soins de santé  et nutritionnels, un soutien psychologique, des vêtements chauds et leur prodiguent les soins nécessaires.

Quels sont les défis auxquels les équipes sont confrontées sur place ?

“Nos équipes sur place ont elles-mêmes été touchées par le tremblement de terre. Elles sont néanmoins sur le front, depuis notre bureau de Gaziantep et nos bureaux en Syrie.”
Bertrand Bainvel

L’accès au poste frontière de Bab al-Hawa, qui constitue le seul corridor humanitaire autorisé par les Nations unies pour délivrer l’assistance humanitaire aux populations très vulnérables du Nord-ouest de la Syrie, a été endommagé et les routes sont quasiment impraticables. En parallèle, avec nos partenaires sur place, nous explorons des routes alternatives, alors que depuis Damas nous délivrons déjà de l’aide aux populations vivant dans les zones accessibles.

Un enfant secouru suite au tremblement de terre à İskenderun, en Turquie, le 6 février 2023. © UNICEF/UN0778546/Erok

Plus que jamais, ils ont besoin de vous

La situation actuelle des enfants est catastrophique.
Il est crucial que l’aide humanitaire puisse être délivrée à toutes les populations touchées.
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