Qu’est-ce que la Journée mondiale du climat ?
Célébrée le 8 décembre chaque année, la Journée mondiale du climat a été créée à l’initiative de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG). Instaurée en 2009, elle vise à mettre en lumière les effets dévastateurs du changement climatique et l’urgence d’agir.
Les chiffres clés du climat
Selon les dernières estimations :
Près de 559 millions d’enfants sont exposés à des vagues de chaleur régulières
Les enfants nés en 2020 connaîtront 7 fois plus de catastrophes environnementales que leurs grands-parents
De 2016 à 2021, plus de 43 millions d’enfants ont été déplacés par les conséquences des catastrophes naturelles
95 % des déplacements d’enfants enregistrés durant cette période ont été provoqués par des inondations et des tempêtes
La crise climatique, une crise des droits de l’enfant
Vagues de chaleur récurrentes, sécheresses prolongées, inondations sans précédent…Dans chacune de ces catastrophes, le constat est le même. La crise climatique s’intensifie et met en danger des millions d’enfants.
Le Bangladesh, balayé par les inondations
Chaque année, le cauchemar semble se répéter. Dans ce pays d’Asie du sud, cyclones et inondations déferlent sur des villages entiers et emportent tout sur leur chemin.
Les fortes inondations qui ont frappé le nord-est du Bangladesh en mai 2022 ont bouleversé les vies de 4 millions de personnes.
Un an après, en mai 2023, le cyclone Mocha, la plus forte tempête jamais enregistrée dans le nord de l’océan Indien s’est abattue sur le pays. Au sud-est, à Cox’s Bazar, un des plus grands camps de déplacés au monde, 1 million de réfugiés rohingyas ont subi de plein fouet les affres de la tempête. Les abris précaires et les infrastructures temporaires n’ont pas résisté aux fortes pluies et aux vents de 175 km/h.
Quelques mois plus tard, les pluies de mousson ont fait déborder plusieurs cours d’eau de la région. Ces inondations, les pires qu’ait connu le pays en 34 ans, ont tué plus de 50 personnes et déplacé 500 000 autres.
Ces catastrophes se succèdent dans un contexte marqué par l’extrême pauvreté, les violences et les déplacements massifs de population.
En Amazonie, 400 000 enfants affectés par la sécheresse
Depuis plusieurs mois, la Colombie, le Brésil et le Pérou vivent une des pires sécheresses de leur histoire. L’Amazone, plus puissant fleuve au monde, a vu son niveau d’eau chuter de 80 % en 3 mois. Résultat du phénomène El Niño, la sécheresse a entraîné des pénuries d’eau et provoqué plusieurs feux de forêt.
Au Brésil par exemple, 1 700 établissements scolaires et 760 centres de santé ont dû fermer leurs portes. Pour les communautés riveraines, la situation est dramatique : se rendre à l’hôpital, aller à l’école ou acheminer de la nourriture relève du défi.
Les difficultés d’approvisionnement en eau potable et en nourriture pourraient augmenter les risques de malnutrition, surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Les taux de maladies infectieuses ou hydriques risquent d’exploser alors même que l’accès aux soins se complique.
Les actions de l’UNICEF
À l’échelle de la planète, 2 milliards d’enfants subiront une ou plusieurs conséquences du changement climatique. Leurs droits fondamentaux : protection, éducation, santé, alimentation et accès à l’eau sont directement menacés.
Pour y faire face, l’UNICEF travaille sans relâche pour apporter une aide vitale aux populations vulnérables. Dans des pays comme Madagascar, la Bolivie ou les Philippines, nous déployons des programmes inédits pour protéger les enfants des chocs climatiques et renforcer la résilience des communautés.
L’UNICEF travaille également avec les pouvoirs publics et les partenaires privés afin d’élaborer des politiques liées au climat qui répondent aux besoins des enfants.
Le climat, une priorité placée au cœur de nos actions
UNIday 2025
Célébré chaque année le dernier mercredi du mois de mai, UNIday est un temps fort qui mobilise tout le réseau de l’UNICEF France, autour des droits de l’enfant. Des milliers d’enfants à travers la France se réunissent autour d’activités ludiques, d’ateliers créatifs et de temps de sensibilisation.