L’UNICEF est une agence des Nations unies dont la mission principale est de défendre et de protéger les droits des enfants à travers le monde. L’accès à une éducation inclusive et de qualité est un droit universel qui doit être respecté, quels que soient la région ou le contexte humanitaire. Un apprentissage adapté aux besoins des élèves est indispensable à leur réussite et à leur épanouissement.
De quoi parle-t-on quand on parle d’éducation ?
Chaque jour, plus d’un milliard d’enfants prennent le chemin de l’école. Dans le monde, le nombre d’enfants ayant accès à l’éducation maternelle, primaire et secondaire n’a jamais été aussi élevé. Pourtant, la scolarisation n’est pas toujours synonyme d’accès aux apprentissages.
L’éducation permet aux enfants de s’épanouir et de développer leurs compétences, mais aussi d’être protégés. En plus des notions fondamentales comme la lecture ou le calcul, chaque enfant doit pouvoir apprendre et maîtriser d’autres compétences qui lui seront utiles pour s’épanouir.
Pour améliorer l’ensemble des apprentissages des enfants dans le monde, un certain nombre de conditions doivent être réunies. Parmi elles, les enfants doivent pouvoir compter sur :
- Un enseignement de qualité dans un cadre sûr et respectueux de leur bien-être ;
- Des équipes pédagogiques formées ;
- Du matériel et des espaces adaptés ;
- Le suivi des résultats des apprentissages.
Or, dans certaines régions du monde, ces conditions ne sont pas remplies.
En effet, les conditions de vie de certains enfants, les problèmes de malnutrition et de fatigues consécutives au travail domestique, les privent de la capacité à profiter pleinement de l’enseignement fourni. D’autres n’ont pas accès à l’école à cause de la pauvreté, du manque de sécurité ou des discriminations auxquelles ils font face.
L’éducation dans le monde en quelques chiffres
Avant l’épidémie de COVID-19, le monde faisait déjà face à une crise de l’accès aux apprentissages et à l’éducation. Plus de 260 millions d’enfants n’avaient alors jamais emprunté le chemin de l’école.
La pandémie a gravement accentué cette situation, notamment avec la fermeture des établissements scolaires, qui a affecté plus de 1,6 milliard d’élèves. Cela a eu un impact énorme, particulièrement sur les plus vulnérables (les enfants en situation de handicap, fuyant les conflits, vivant dans la pauvreté ou issus d’une minorité).
Cette fermeture a eu d’autres conséquences préoccupantes :
- Près de 370 millions d’enfants dans 150 pays n’ont pu bénéficier des repas scolaires ;
- Une augmentation de 10 millions du nombre de filles qui seront contraintes à des mariages précoces d’ici 2030 ;
- 9 millions d’enfants de plus risquent d’être poussés à travailler d’ici à la fin de l’année 2022.
Le rôle de l’UNICEF dans l’amélioration de l’éducation des enfants du monde
Conscient de l’impact de la pandémie sur les enfants marginalisés, l’UNICEF a intensifié les interventions visant à assurer la continuité éducative pendant les fermetures d’écoles et à remettre l’éducation sur les rails pour les élèves les plus touchés.
Ainsi, en 2021, le soutien de l’UNICEF a permis d’atteindre 48,6 millions d’enfants non scolarisés, dont la moitié sont des filles, ce qui porte le nombre total à 126 millions d’enfants depuis 2018. Parmi eux, 6,4 millions (48% de filles) étaient des enfants déplacés et 31,7 millions (50% de filles) vivaient dans des conditions humanitaires difficiles.
Afin d’améliorer l’éducation des enfants dans le monde, l’UNICEF noue des partenariats locaux et internationaux :
- L’initiative phare de l’UNICEF, « Reimagine Education », a permis de proposer des solutions d’apprentissage numérique, y compris là où la technologie est inexistante ou faible ;
- Associé à Microsoft, l’UNICEF a mis en place le Passeport d’apprentissage en 2021 afin de soutenir l’enseignement continu ;
- En partenariat avec Airtel Africa, l’UNICEF a permis le déploiement de l’apprentissage numérique dans 13 pays d’Afrique subsaharienne en 2021.
Quelles sont les méthodes employées par l’UNICEF pour favoriser l’éducation des enfants dans le monde ?
Améliorer l’éducation des enfants dans le monde est indispensable. En effet, quand un enfant a l’opportunité d’apprendre, il augmente ses chances de développer son plein potentiel, de vivre en meilleure santé, de casser le cycle de la pauvreté et d’améliorer la vie de sa famille et de sa communauté.
La vision : Every Child Learns
L’UNICEF, en collaboration avec plusieurs partenaires, a mis en place une stratégie qui s’appuie sur 3 objectifs :
- Égalité des chances face à l’accès aux apprentissages ;
- Amélioration de l’acquisition des compétences ;
- Renforcement de l’éducation des enfants et de leur protection dans les situations d’urgence ou dans les contextes fragiles.
1 – Égalité des chances face à l’accès aux apprentissages
Dans le monde, l’accès à l’éducation reste très inégal. Certains facteurs tels que le handicap, l’origine ethnique ou le genre accentuent ces inégalités. Ainsi, dans les pays en développement, un enfant en situation de handicap sur deux est exclu du système scolaire.
De plus, l’inefficacité des systèmes de protection de l’enfance et les difficultés d’accès aux services de santé amplifient les inégalités entre les sexes dans le domaine de l’éducation, en particulier pour les enfants les plus marginalisés.
2 – Acquisition des compétences
À l’échelle mondiale, 74% des adolescentes et 68% des adolescents issus des familles les plus pauvres n’ont jamais fréquenté l’enseignement secondaire. En Afrique subsaharienne, ces chiffres se hissent respectivement à 93% et 90%.
Afin d’améliorer l’éducation des enfants dans le monde, il est nécessaire de créer des parcours éducatifs multiples, tels que les programmes de rattrapage, la formation professionnelle et de renforcer l’éducation formelle primaire et secondaire déjà en place.
Le manque de pré-scolarisation est une autre raison qui explique la crise actuelle. Ainsi, pour améliorer l’éducation des enfants dans le monde, des investissements doivent être opérés dans des programmes d’enseignement à destination des enfants de 3 à 5 ans.
3 – Améliorer l’éducation des enfants et leur protection pour ceux qui se trouvent dans une situation d’urgence ou dans un contexte fragile
En 2016, seuls 50% des enfants réfugiés avaient accès à l’enseignement primaire et 22% des adolescents réfugiés fréquentaient le premier cycle du secondaire.
Les crises sanitaires et politiques réduisent l’accès des enfants à l’éducation comme en témoignent, par exemple, l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest et centrale ou la privation de l’accès à l’éducation pour les filles en Afghanistan.
Dans de nombreux contextes de crise, l’UNICEF, en collaboration avec ses partenaires tels que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) ou le Programme alimentaire mondial (PAM), est la première organisation à tout mettre en oeuvre pour maintenir l’accès à l’éducation lors des interventions humanitaires d’urgence.
Quelles sont les méthodes employées par l’UNICEF pour faire face à la crise des apprentissages engendrée par la pandémie de COVID-19 ?
Depuis mars 2020, la précarité éducative a augmenté d’un tiers dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Les enfants ont perdu les compétences de base en matière de calcul, de lecture et d’écriture. À l’échelle mondiale, les perturbations sur l’éducation ont privé des millions d’enfants de l’enseignement académique dont ils auraient bénéficié s’ils étaient allés en classe ; les enfants les plus jeunes et les plus marginalisés étant les plus touchés. Ainsi, 70% des enfants de 10 ans ne parviennent pas à comprendre un texte écrit élémentaire. Ce taux était de 57% avant la pandémie.
Les élèves ont besoin d’un soutien intensif pour récupérer les apprentissages perdus. Une approche plus radicale mettant l’accent sur l’amélioration des résultats est nécessaire. Compte tenu de l’ampleur des défis et de la rareté des ressources disponibles, les pays doivent concentrer leurs efforts sur les approches les plus rentables pour lutter contre la précarité éducative.
Ainsi, Le programme RAPID de l’UNICEF et de ses partenaires propose un éventail d’interventions fondées sur des données probantes que les systèmes éducatifs peuvent appliquer pour aider les enfants à rattraper leurs déficits d’apprentissage et pour accélérer les progrès à long terme en matière d’apprentissage fondamental. Les gouvernements doivent s’assurer que les systèmes éducatifs:
- Atteignent chaque enfant et les maintiennent à l’école ;
- Évaluent régulièrement les niveaux d’apprentissage ;
- Priorisent l’enseignement des notions fondamentales ;
- Intensifient l’efficacité de l’enseignement, notamment par le biais de mesures de rattrapage ;
- Développent la santé psychosociale et le bien-être des enfants.
À quoi sert votre don ?
Chaque enfant a le droit d’apprendre. Quel meilleur investissement alors que celui de garantir l’avenir des enfants les plus vulnérables ?
Sreynet est une petite fille qui vit au Cambodge avec sa mère et sa sœur. A 9 ans, elle n’était jamais allée en classe. Grâce au soutien de l’UNICEF, elle a pu intégrer l’école et apprendre à lire et à écrire. Faire un don à l’UNICEF, c’est donc permettre de financer l’éducation des enfants comme Sreynet à travers le monde, où qu’ils soient.
L’éducation offre aux enfants une vie nouvelle et un avenir meilleur. En faisant un don à l’UNICEF, vous pouvez aider les enfants les plus vulnérables non seulement à survivre, mais aussi, et surtout à s’épanouir.
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