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Le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu

Les enfants s'amusent et jouent en Ukraine. Photo prise le 20/11/2023. © UNICEF/UNI501157/Ratushniak

© UNICEF/UNI501157/Ratushniak

SOMMAIRE
1. Comment définir le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu ?
2. Que dit précisémment la Convention internationale des droits de l’enfant ?
3. Qu’apporte ce droit ?
4. Pourquoi certains enfants dans le monde en sont privés ?
5. Que fait l’UNICEF pour garantir le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu ?

Comment définir le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu, tel qu’inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) ?

L’inscription de ce droit a pour objectif de rappeler que chaque enfant doit grandir dans un environnement sain, mais qu’il doit aussi lui permettre d’avoir du temps avec jouer, courir, faire du sport, imaginer, créer…

Peu reconnu, le droit aux loisirs, au sport et à la culture est souvent considéré comme secondaire dans la vie des enfants.

Pourtant, il est essentiel pour leur bien-être, leur développement physique ainsi que leur intégration dans la société, dès l’école et plus tard. L’accès aux loisirs, au sport et à la culture est d’ailleurs inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).

Que dit précisément la Convention internationale des droits de l’enfant ?

“Selon l’article 31, chaque enfant a le droit de se « reposer, de se détendre, de jouer et de participer à des activités culturelles et créatives », et ce peu importe son âge, son genre, son état de santé ou son handicap, son origine et sa nationalité.”

La Convention insiste sur l’importance de l’accès aux activités de loisirs dans des conditions d’égalité et sur le droit d’avoir des jeux et des activités de loisirs adaptés à son âge.

Qu’apporte le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu aux enfants ?

Le respect et l’application de ce droit contribuent à leur développement et à leur épanouissement et renforce leur confiance en eux :

Pendant qu’ils jouent et s’amusent, les enfants expriment leurs émotions : joie, peur, tristesse, colère… Cela leur permet d’oublier les soucis du quotidien ou certaines situations difficiles auxquelles ils sont confrontés.
Ils peuvent apprendre les règles de la vie en société. Jouer à plusieurs leur permet de se faire des amis, d’apprendre à partager, à écouter les autres et à être solidaires.
En jouant, les enfants apprennent à réfléchir quand ils ont des défis à relever, des indices à trouver… Ils mettent en place des tactiques et des stratégies de jeu. Ils sollicitent ainsi des capacités comme l’observation, l’écoute, la mémorisation, le calcul, la lecture, etc.
L’activité sportive favorise le bien-être physique et prévient les problèmes de santé, comme le surpoids, de plus en plus fréquent, particulièrement dans les pays à hauts revenus.
La pratique du sport permet de développer le sentiment d’appartenance et contribue à une meilleure intégration sociale.
Dans les situations d’urgence (guerres et catastrophes naturelles), les enfants sont les plus fragiles. Ils ont peur et sont traumatisés par ce qu’ils subissent. Le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu leur redonne l’espoir et le sentiment d’un retour possible à une vie normale.

Pourquoi certains enfants dans le monde sont-ils privés du droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu ?

Ce droit nous semble naturel. Pourtant, des millions d’enfants dans le monde sont confrontés à des situations dramatiques qui les privent de ce droit fondamental.

Dans les pays développés, les emplois du temps quotidiens, les conditions de vie précaires et le manque de moyens financiers sont autant de freins qui empêchent les enfants d’avoir accès à des activités de loisirs ou tout simplement de prendre le temps de jouer. Ailleurs, plus loin de nous, des milliers d’enfants vivent en zones de guerre, sous les bombardements. Les écoles sont fermées et ils ne sortent plus de chez eux. Pour eux, jouer n’est malheureusement parfois qu’un souvenir.

Que fait l’UNICEF pour garantir le droit aux loisirs, au sport, à la culture et au jeu ?

L’UNICEF défend les droits de l’enfant partout dans le monde, dont le droit d’aller à l’école, le droit de jouer et de s’amuser…

Pour cela, l’UNICEF met en place des programmes liés au sport pour tous ceux qui n’y ont pas accès grâce, par exemple, à un partenariat avec la Fédération internationale de football (FIFA).

L’UNICEF distribue aussi du matériel ludo-éducatif que ce soit dans les situations d’urgence ou dans le cadre de programmes de développement, afin de permettre aux enfants de profiter d’activités de jeux et de loisirs : des mallettes de jeux, des kits récréatifs contenant du matériel pédagogique, des jeux, des puzzles, des livres, des marionnettes…

Nos équipes installent aussi en place des lieux dans lesquels les enfants peuvent participer à des activités en toute sécurité. Il s’agit des « espaces amis des enfants ». Dans ces lieux qui leur sont dédiés, ils peuvent s’amuser, échanger, apprendre et s’exprimer pour tenter de retrouver un semblant de normalité.