L'univers UNICEF France

Il s'agit d'une plateforme en ligne innovante qui facilite l’accès aux données existantes sur la situation des droits de l’enfant, notamment en France.

Découvrir
Ville amie logo

297 villes et intercommunalités ont intégré le réseau Ville amie des enfants pour le mandat 2020/2026. Rejoignez le grand réseau Ville amie des enfants.

Découvrir
My Unicef logo

Trouvez des informations,
des activités ludiques et éducatives, des ressources pédagogiques ou comment créer un projet solidaire.

Découvrir

Le programme École amie
des droits de l’enfant vise à faire de l’école un lieu plus juste, plus inclusif et plus participatif.

Découvrir
©UNICEF/UN0439618/Dejongh

Notre boutique en ligne solidaire fait peau neuve

En savoir plus

Santé mentale des enfants et soutien psychologique

© UNICEF/UN0399565/Filippov

Qu’est-ce que la santé mentale ?

L’Organisation mondiale de la santé définit la santé mentale comme « un état de bien-être dans lequel un individu réalise ses propres capacités, peut faire face aux contraintes normales de la vie, peut travailler de manière productive et apporter une contribution à sa communauté ».

Pour les enfants, cette définition prend en compte des marqueurs spécifiques liés à l’âge et au parcours de vie. Elle inclut également un sentiment positif d’identité, la capacité à gérer ses pensées, ses émotions, à établir des liens et à apprendre.

“La santé mentale est une composante essentielle de la santé : il n’y a pas de santé sans santé mentale.”

Si la santé mentale constitue un enjeu de santé publique, il s’agit d’abord d’un droit fondamental pour chaque enfant.

La Convention internationale des droits de l’enfant y consacre ainsi un article soulignant le droit de « jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux », rappelant l’obligation pour l’Etat d’assurer « qu’aucun enfant ne soit privé du droit d’avoir accès à des services de santé efficaces ».

L’enfance et l’adolescence sont des périodes uniques dans la formation et le développement des individus. Les multiples changements et les besoins particuliers qui caractérisent ces périodes peuvent rendre les enfants et les jeunes plus vulnérables aux troubles de santé mentale. Sans prévention ni prise en charge spécifique, certaines pathologies peuvent se transformer en handicap lourd.

Les signes qui doivent vous alerter

Selon une enquête nationale publiée en avril 2024, 1 adolescent sur 7 présente de graves risques de dépression. Chez les jeunes, ce mal-être peut se traduire par :

Un sentiment de solitude

Des difficultés à s’endormir, de la nervosité, de l’irritabilité

Des symptômes dépressifs tels que le manque d’énergie, des difficultés à réfléchir, un sentiment de découragement

Des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide

Quelques chiffres clés sur la santé mentale

En France, 13 % des élèves scolarisés présentent un trouble de la santé mentale

En Europe, 11,2 millions d’enfants et de jeunes âgés de 19 ans ou moins souffrent de troubles de la santé mentale

Le suicide est la 2e cause de mortalité chez les jeunes en France, après les accidents de la route

Entre 2021 et 2022, les hospitalisations des filles âgées de 10 à 14 ans pour gestes auto-infligés ont augmenté de 63%

La santé mentale des enfants en danger

Depuis quelques années, le nombre d’enfants souffrant de troubles a considérablement augmenté. La pandémie de COVID-19, n’a fait qu’accentuer leur mal-être. Les différentes mesures de confinement et les restrictions de mouvement ont eu d’importantes répercussions sur leur santé mentale.

Le nombre de jeunes (18-24 ans) souffrant de dépression a ainsi doublé depuis la crise du Covid-19. Selon le Baromètre de Santé publique France, un jeune sur cinq a présenté un épisode dépressif en 2021.

Si le nombre d’enfants ayant besoin d’une prise en charge spécifique augmente, notamment depuis la crise du Covid-19, le nombre de professionnels, lui, diminue.

Sur l’ensemble du territoire, on compte 700 pédopsychiatres, pour 15 000 psychiatres. Sur les questions de prévention des troubles de santé mentale, la situation est tout aussi inquiétante. Il faut compter un médecin scolaire pour 16 000 élèves, au lieu d’un médecin scolaire pour 5 000 élèves.

A Mayotte par exemple, il n’y a qu’un médecin scolaire pour 106 000 élèves.

Les recommandations de l’UNICEF France

  • Evaluer les besoins des enfants pour obtenir des solutions plus adaptées
  • Renforcer l’offre de soins pour mieux répondre aux besoins et aux urgences
  • Lever les barrières à la prise en charge des enfants et au maintien dans les dispositifs de soins

  • Former tous les adultes travaillant directement auprès des enfants
  • Elargir le réseau d’acteurs et d’actrices permettant une promotion de la santé mentale et une détection précoce des troubles
  • Promouvoir le bien-être des enfants à l’école
  • Renforcer les services de soutien à la parentalité

  • Sensibiliser les enfants à leurs droits, en particulier le droit à la santé mentale
  • Mettre en place des campagnes régulières d’information pour déstigmatiser les troubles de la santé mentale
  • Garantir la participation des enfants dans le suivi et l’évaluation des parcours de soins de santé mentale