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Mpox : tout savoir sur le virus

© UNICEF/UNI624810/Benekire

Le 14 août 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d’alerte face à la recrudescence des cas de Mpox en Afrique.

La République démocratique du Congo (RDC), considérée comme l’épicentre de l’épidémie, a enregistré 15 664 personnes malades, dont 8 772 enfants. Depuis le début de l’année, le virus a fait 548 victimes, dont 463 enfants.

L’Ouganda, le Burundi, le Kenya, la République centrafricaine et le Rwanda sont également touchés. Depuis quelques jours, la Suède, le Pakistan et les Philippines ont eux aussi signalé des cas sur leurs territoires.

Mpox, les infos clés sur la maladie

La Mpox ou variole simienne, anciennement appelée « variole du singe » est une maladie contagieuse causée par un virus d’origine animale. Les premiers cas chez l’être humain ont été découverts en RDC, il y a plus de 50 ans.

Maladie endémique des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, elle est apparentée à la variole humaine, qui a été éradiquée en 1977 grâce à la vaccination.

Jusqu’à sa résurgence en 2024, on identifiait deux variants de la Mpox :

  • Le clade 1, présent dans le bassin du Congo en Afrique centrale ; 
  • Le clade 2 présent en Afrique de l’Ouest. 

Mais les récents cas ont révélé l’apparition du clade 1b, un nouveau variant plus contagieux et potentiellement plus mortel.

Comment se transmet la Mpox ?

Selon l’OMS, la propagation du virus se fait :

D’une personne à une autre

La maladie se transmet par contact étroit avec des lésions cutanées, des fluides biologiques ou encore des gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. Elle peut intervenir aussi lors d’un contact avec des surfaces contaminées (linge de lit, vêtements, objets de toilette ou appareils électroniques)

De l’animal à l’être humain

Le virus peut se transmettre à l’être humain si celui-ci entre en contact physique – morsures ou griffures – avec un animal infecté (certaines espèces de singes ou de rongeurs par exemple)

Délai d’incubation et symptômes

Chez les personnes contaminées, le délai d’incubation peut varier de 7 à 21 jours.

Les premiers symptômes incluent un état fébrile, des courbatures, des maux de tête et de la fatigue. Ils sont suivis d’éruptions cutanées, sous forme de cloques ou de lésions, qui peuvent durer 2 à 4 semaines. C’est à ce stade que la maladie est la plus contagieuse car le virus réside dans ces pustules cutanées.

Quels risques pour les enfants ?

La variole simienne peut s’avérer plus dangereuse pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.

Dans les situations d’urgence, notamment dans les camps de déplacés, la promiscuité, le manque d’infrastructures sanitaires et les difficultés d’accès aux soins pourraient conduire à une explosion des cas. La RDC en est l’exemple.

“Cette nouvelle flambée de la variante Mpox est une menace inquiétante de plus pour les enfants et les familles, qui, pour beaucoup, subissent déjà les conflits, les déplacements, les épidémies de choléra, de polio, et la malnutrition.”
a déclaré Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale

Pourtant, les complications pourraient être évitées avec une prise en charge rapide et des mesures de prévention simples.

Gabriel, 1 an, a été atteint de la Mpox. Il a été rapidement pris en charge dans un hôpital soutenu par l’UNICEF au Sud-Kivu. Sarah, sa mère, témoigne.
« Gabriel a eu une fièvre, suivie 3 jours plus tard, par une éruption cutanée. Je me suis immédiatement rendue au centre de santé où on m’a redirigée vers l’hôpital de Kamanyola pour qu’il soit soigné. Pour nous protéger, nous avons désinfecté toute la maison dès notre retour. »
Gabriel, 1 an, est assis sur les genoux de sa mère Sarah à l'extérieur de leur maison à Kamanyola, dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Le petit garçon a survécu à la mpox grâce à une prise en charge rapide à l'hôpital de Kamanyola, soutenu par l'UNICEF. © UNICEF/UNI624798/Benekire
© UNICEF/UNI624798/Benekire
Gabriel, 1 an, joue avec sa mère Sarah à l'extérieur de leur maison à Kamanyola, dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Le petit garçon a survécu à la mpox grâce à une prise en charge rapide à l'hôpital de Kamanyola, soutenu par l'UNICEF. © UNICEF/UNI624795/Benekire
© UNICEF/UNI624795/Benekire

Comment se protéger contre la Mpox ?

Évitez tout contact étroit avec des personnes malades ainsi que les surfaces qui auraient été contaminées. Lavez-vous régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou utilisez du gel hydroalcoolique.

Existe-t-il un vaccin ?

Oui, plusieurs vaccins ont été approuvés par l’OMS pour lutter contre la Mpox. Ils permettent de limiter les risques de contamination et servent également à se protéger des formes graves de la maladie.

À ce jour, la vaccination n’est recommandée que pour les personnes qui ont été exposées au virus ou celles qui sont le plus à risque de contracter la maladie.

Que faire en cas d’exposition au virus ?

Si vous pensez avoir été exposé à la Mpox, dans un premier temps, lavez-vous les mains avec du savon et de l’eau. Consultez le plus tôt possible le centre de santé le plus proche de vous et surveillez votre état de santé.

En cas de symptômes semblables à ceux de la Mpox, isolez-vous si possible et restez en lien avec le personnel médical qui pourra surveiller votre état.

En France, une ligne téléphonique « Mpox Info Service » a été mise en place par Santé publique France. Elle est joignable tous les jours de 8h à 23h au 0 801 90 80 69

L’action de l’UNICEF face à la Mpox

L’UNICEF et ses partenaires dont l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), l’USAID (U.S Agency for International Development), le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO) travaillent avec les gouvernements pour venir en aide aux communautés affectées. En RDC, nous intervenons dans les provinces du Sud-Kivu, du Sud-Ubangi et du Sankuru pour protéger les enfants les plus vulnérables

Notre plan d’action comprend :

  • La communication auprès des communautés pour leur transmettre les informations sur les infections et les mesures de protection
  • La prévention et le contrôle des infections notamment en fournissant du matériel d’hygiène aux établissements de santé
  • La distribution de kits sanitaires d’urgence dans les centres de santé qui traitent les patients atteints de Mpox et un soutien alimentaire aux familles des patients
  • Le soutien psychosocial en luttant contre la stigmatisation et la discrimination des personnes malades
  • L’analyse intégrée des épidémies en améliorant la qualité et la disponibilité des données sur la maladie
  • La coordination à travers le partage d’informations avec nos partenaires et l’élaboration de plans d’action pour lutter contre le virus
Au Soudan, les équipes de l'UNICEF mènent des campagnes de vaccination pour venir en aide aux enfants. © UNICEF/UNI430051/Mohamdeen

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