L’année 2023 a été une année noire, ponctuée par la multiplicité des conflits et l’émergence de nouvelles guerres.
Du Soudan à la Syrie, en passant par l’Ukraine et Haïti… En situation de conflits, les enfants subissent des horreurs : déplacements massifs, enrôlement forcé dans les forces armées, violences sexuelles, abus… Selon nos estimations, plus de 460 millions d’enfants vivent dans des zones de conflit, et 43,3 millions d’autres sont en situation de déplacement forcé. Ce chiffre a doublé en l’espace d’une décennie, et surtout, est le plus élevé jamais enregistré depuis la Seconde Guerre mondiale.
Protéger les enfants, coûte que coûte
Partout où la guerre sévit, l’UNICEF met en place des programmes pour protéger les enfants, les soustraire à la violence et leur donner les moyens de se reconstruire. Notre mission se traduit notamment par la collecte d’informations sur les violations graves faites aux enfants, selon les critères définis par l’ONU :
- Les meurtres et mutilations des enfants
- L’enrôlement des enfants à des forces et groupes armés
- Les enlèvements
- Les violences sexuelles
- Les attaques d’hôpitaux et d’écoles
- Le déni d’accès à l’aide humanitaire
En Afghanistan, en Palestine, en RDC et dans toute situation de conflit, l’UNICEF et ses partenaires se mobilisent, pour chaque enfant.
Pendant les conflits, les écoles sont une des premières infrastructures essentielles ébranlées et une des dernières rétablies. Pourtant, loin de l’école, un enfant est exposé à tous types de violations (mariage précoce, travail forcé, enrôlement dans les groupes armés). Protéger l’éducation, malgré les conflits, est donc un enjeu crucial. L’accès à l’éducation permet aux enfants de se reconstruire, en leur fournissant un cadre sécurisé et l’espoir d’un meilleur avenir.