Le 20 janvier 1993, Audrey Hepburn nous quittait.
30 ans plus tard, nous rendons hommage à la première ambassadrice de l’UNICEF dont l’engagement, le dévouement, la conviction et le rayonnement ont changé la vie de millions d’enfants.
Une éternelle Ambassadrice
L’actrice de renommée internationale a été la première personnalité féminine à s’engager à nos côtés. Elle a défendu la cause des enfants et en a fait sa priorité et ce, tout au long de sa vie.
La question de son engagement répond à son histoire personnelle. Après la guerre, elle fit partie des enfants qui reçurent le soutien de l’UNICEF et elle ne l’oublia jamais.
Dès sa nomination en tant qu’Ambassadrice en 1988 et jusqu’en 1992, Audrey Hepburn se rendit de nombreuses fois sur le terrain pour rencontrer les enfants partout dans le monde et porter leurs voix.
Parmi ses nombreux déplacements, l’Ethiopie où elle a pu éprouver les tragiques conséquences des années de sécheresse et de guerre civile qui engendrèrent une famine restée dans les mémoires. Elle s’est également rendue en Turquie pour sensibiliser les familles sur l’importance de la vaccination et notamment la lutte contre la polio. Elle a été au Venezuela pour appuyer des programmes de formation professionnelle au profit de femmes et d’adolescentes. Elle a aussi visité des écoles au Bangladesh, soulignant l’importance d’avoir accès à l’éducation.
A plusieurs occasions, elle a participé à des tournées de concert de bienfaisance au cours desquels elle prit la parole au nom des enfants et a même dessiné des cartes de vœux au profit de l’UNICEF.
L’esprit d’Audrey Hepburn est toujours vivant
Audrey Hepburn n’a en réalité jamais cessé d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les enfants vulnérables, d’exposer leurs situations dramatiques et sensibiliser les médias aux crises auxquelles ils étaient confrontés. Chaque moment de sa vie, elle l’a dédié à la cause des enfants. A toute heure et en tout temps, elle était la voix de ceux qu’on n’entendait pas.
Audrey Hepburn se vit remettre la plus haute distinction honorifique civile américaine, la Médaille présidentielle de la Liberté, en décembre 1992. Cette année-là, en dépit de sa maladie, elle continua à œuvrer pour l’UNICEF et se rendit en Somalie, au Kenya, en Grande-Bretagne, en Suisse, en France et aux Etats-Unis.
30 ans après sa disparition, sa légende et son inextinguible aura demeurent.